Les 12 délégués lycéens composant le jury national du Prix se sont réunis ce jeudi 14 novembre à Rennes, et ont choisi de décerner le 32ème Prix Goncourt des Lycéens à : Karine Tuil pour son roman Les choses humaines aux éditions Gallimard.
La Fnac et le ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, organisateurs du Prix Goncourt des Lycéens, ont réuni ce jeudi 14 novembre à Rennes, les 12 lycéens délégués nationaux pour les délibérations finales à huis clos.
Après deux mois de lectures assidues des 14 livres en lice pour le Prix, issus de la première sélection de l’Académie Goncourt, et suite aux 7 rencontres en région avec les auteurs, les lycéens ont choisi de décerner le 32ème Prix Goncourt des Lycéens à Karine Tuil pour son roman Les choses humaines aux éditions Gallimard.
Le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse, Jean-Michel Blanquer et le Directeur général du Groupe Fnac Darty, Enrique Martinez félicitent chaleureusement la lauréate et remercient les lycéens qui se sont engagés avec ferveur dans la lecture des ouvrages et dans les délibérations qui mènent à l’attribution du Prix.
Créé en 1988, à l’initiative de la Fnac et du ministère de l’Éducation nationale et de la Jeunesse avec l’accord de l’Académie Goncourt et d’après sa sélection, le Prix Goncourt des Lycéens donne l’opportunité à près de 2 000 élèves de lire et étudier des ouvrages de littérature contemporaine. Ce jury est issu d’une cinquantaine de classes de lycée (seconde, première, terminale ou BTS) des filières généraliste et professionnelle.
Les Farel forment un couple de pouvoir. Jean est un célèbre journaliste politique français ; son épouse, Claire, est connue pour ses engagements féministes. Ensemble, ils ont un fils, étudiant dans une prestigieuse université américaine. Tout semble leur réussir. Mais une accusation de viol va faire vaciller cette parfaite construction sociale.
Le sexe et la tentation du saccage, le sexe et son impulsion sauvage, sont au cœur de ce roman puissant dans lequel Karine Tuil interroge le monde contemporain, démonte la mécanique impitoyable de la machine judiciaire, et nous confronte à nos propres peurs.