Frontière Belge, une enquête de l'inspecteur Van Der Valk signée Nicolas Freeling, un polar traduit de l’anglais par Marcellita de Moltke-Huitfeld et Ghislaine Lavagne.

Frontière Belge
Les premières enquêtes de l'inspecteur Van Der Valk datent des années 60, cette réédition, de ce grand prix de la littérature policière datant de 1963, m'a permis de découvrir Nicolas Freeling et un policier vraiment atypique. A noter la première traduction française date de 1965.
Cet excellent polar à l'écriture typiquement années 60, remet à l'honneur un flic tel que je les aime, un peu dans la lignée de la série des Maigret signée Simenon. L’ambiance hollandaise m’a particulièrement plu.
Nous plongeons dans une enquête menée à l’ancienne, où l’inspecteur Van Der Valk prend son temps pour saisir la psychologie de la victime, s’en imprégner. Les rencontres avec la belle et désinvolte Lucienne Englebert, sont un des ressorts de ce polar. L'inspecteur Van Der Valk, un cousin hollandais de Maigret, a aussi un cœur. Il n’hésite pas à traverser la frontière belge pour démanteler un trafic transfrontalier de beurre.

L’histoire
Van der Valk ne cesse de croiser la route de la belle et désinvolte Lucienne Englebert, dont le père, chef d’orchestre de renom, a récemment perdu la vie lors d’un accident de voiture.
Puis l’inspecteur est accaparé par la mort a priori banale d’un homme, poignardé à Amsterdam.
A priori seulement, car cet homme aux multiples identités obligera notre atypique policier à traverser la frontière belge pour démanteler un trafic condamnable.
Nicolas Freeling
Nicolas Freeling (Londres, 1927 – Mutzig (Bas-Rhin), 2003) est le pseudonyme du chef cuisinier anglais Nicolas Davidson.
Après une carrière culinaire qui l’a amené à sillonner l’Europe, il se tourne vers l’écriture. On lui doit une trentaine de romans; quatorze mettent en scène l’inspecteur Van der Valk.
Entre autres distinctions, Nicolas Freeling a reçu un Gold Dagger de la Crime Writers Association et un Edgar Award.
8 commentaires
une enquête sur l’origine des frites …….
C’est presque ça …
à découvrir ou redécouvrir alors
C’est du très bon
merci pour cette présentation Bernie
avec plaisir
Une réédition intéressante qui va permettre de faire sa connaissance en effet dans les années 60 j’étais encore un peu jeune pour lire des polars 🙂
Je suis exactement dans le même cas que toi.