Un poème qui oscille entre nostalgie et espoir, en ce printemps qui semble à nouveau se refermer avec les mesures restrictives...
Alors, plus que jamais sont nécessaires, pour ne pas dire vitales, la littérature et la poésie pour nous aider à garder le cap : lire des jolis mots, imaginer des jolies choses, des paysages magiques et puis aussi des belles rencontres pour les uns, des retrouvailles pour les autres...
Il y aurait ce jour d’abandon, formé sur les crêtes de l’espoir,
Jour de bonheur terrible
Comme peut l’être l’attente, sans fin…
Comme l’infini sur les crêtes de l’espoir
Volant au secours du désespoir,
De la violence qui se passe des mots.
Jour d’espoir et d’abandon,
Où nous laissons nos peines loin de nous,
Dissoudre leurs cristaux d’errance…
Loin des violences, des cris tragiques, des abandons de chair,
Nous portons les abandons de l’âme
Sous un toit paisible, réfugiées.
Des âmes qui en ce jour terrible de bonheur infini,
Jour d’espoir et d’abandon,
Clament leur chaleur dans le soir, lumière tombante,
Le soir… jour abandonné aux petites lumières du ciel
Qui soudain éclairent, non plus nos peines
Mais nos joies sereines, sans gêne.
Lucioles courant dans l’ombre noire du soir,
Animant nos espoirs, refoulant nos ternes chagrins
Flux et reflux des âmes lointaines…
Je n’ai pas perdu la main, je sais encore jouer,
M’animer sous tes doigts et regarder sans fin
Ton visage plein, riant,
Et puis tes yeux, surtout tes yeux :
Regard si clair d’amant aimant…
Copyright Solange-Schneider-Zalma
Un poème signé Solange Schneider pseudo Zalma écrivain, auteur de « Chemins étranges » et « Points de fuite »