Pour son premier roman entre réalité et fiction, Jean Vicente présente un futur dystopique et sombre d’une France en proie à des violences, à la censure mais aussi à la division du peuple. Il dépeint également un gouvernement autoritaire, supprimant toute forme d’art.
L’histoire
Dans une France gangrenée par la violence et la répression, Nichiski vend illégalement des œuvres d’art devenues prohibées. Sa vie prend un tournant tragique lorsque celui-ci subit une bavure policière où il est contraint de poignarder le flic qui l’agresse.
Extrait
« Cette salope d’ennui, ce vide qu’il creuse, Nichiski commençait à comprendre qu’il est possible de le combler autrement qu’en se défonçant. Le Prisme, le comblait en créant […].
L’art peut donc sauver du vide. Il est possible de rendre l’ennui, le vide, la souffrance productive. Il comprenait que le luxe de se faire chier, et d’en souffrir est aussi le luxe de sublimer sa propre détresse. Alors il se mit en tête d’écrire quelque chose. Quelque chose qui l’aiderait à mieux se comprendre.
Jean Vicente
Jean Vicente a arrêté l’école jeune, et a été confronté à la violence des quartiers populaires, où la drogue est omniprésente. Depuis, il évolue au sein d’un collectif d’artistes toulousains, Le Prisme, depuis 2017. Ces deux expériences ont été une grande source d’inspiration pour l’écriture de ce livre.