3 ans après Un Ange passe, la capitaine de police Ange Carminetti revient sous les projecteurs avec une enquête qui ne ressemble à aucune autre.
Gueule d'Ange
Le retour d’Ange Carminetti !
Fausses pistes, scènes d’action, émotion et coups de théâtre y sont décrits avec humour et légèreté dans un style élégant et unique.
Les lecteurs vont pouvoir renouer avec la capitaine de police Ange Carminetti dans une intrigue policière qui met en scène Toulouse, la Ville rose, et une mystérieuse disparition à la prison de Muret.
La célèbre capitaine Ange Carminetti est une femme au caractère bien trempé, et pour résoudre cette enquête, le directeur de la prison va lui adjoindre … "Gueule d’ange" le caïd du centre de détention de Muret.
L’ensemble rend l’histoire de ce roman policier assez trépidante, et il est difficile d’arrêter la lecture avant la dernière ligne.
Quatrième de couverture
Fin des années 90. À la demande de son magazine, un journaliste part en reportage au Centre de détention de Muret, au milieu des prisonniers. Quelques heures après son arrivée, il disparait sans laisser de traces.
Le directeur de la prison affolé fait appel, officieusement, à son amie, la capitaine Ange Carminetti, jeune femme au fort tempérament, pour résoudre ce mystère. Il lui adjoint le caïd de la prison, un certain Gueule d’ange.
Dans le même temps, son compagnon, le lieutenant Tomaczyk affronte un redoutable gang, pilleur de centres commerciaux toulousains
Extrait
« La grille se referma derrière lui dans un claquement sourd… Il avait beau savoir qu’il n’était là que pour peu de temps, il eut quand même l’impression d’avoir emprunté un chemin sans retour. Les paroles du directeur de la prison lui revinrent en mémoire. » Premières phrases du prologue.
« Quelques secondes à attendre, puis la porte s’était ouverte sur un homme élancé, rasé de frais, un costume de bonne coupe sur le dos et des cheveux noir de jais coiffés en arrière, à peine barrés par quelques fils argentés. L’homme avait l’air hautain, mais ça lui allait bien » Chapitre 1.
« Il aimait leurs formes généreuses et l’extrême blancheur de leur peau. Question qualités morales, l’homme n’était pas difficile. Il les préférait discrètes, affichant une certaine retenue, voire une réelle froideur. Il les voulait rigides, mais non distantes. Et il respectait scrupuleusement leurs silences. Bref, il raffolait du style « beauté fatale ». En vérité, Juan fuyait comme la peste, les enjouées, les riantes, les « bonnes vivantes »… Comment dire, sans choquer ? Disons que le fait même qu’elles fussent encore en vie quand il les rencontrait n’était pas une condition essentielle à une bonne relation. » Chapitre 4.
« Le pare-brise vola en éclats. Une partie du toit fut criblée de balles. Ce qui restait du gyrophare partit en fumée. Dumas poussa un cri. Un sang, brun, épais, coulait le long de son cou. Il se coucha sur la banquette avant, s’accrochant à son fusil dont il n’avait pas encore pu faire usage. » Chapitre 13
« Le regard du jeune lieutenant changea d’un seul coup. Comme s’il venait de recevoir un coup de massue le ramenant à la réalité. Il avait tué deux crapules, deux malfrats, deux criminels… Mais avant tout, deux hommes. Comment avait-il pu l’oublier ? La tension était retombée depuis longtemps, mais ce n’est que maintenant, après avoir raconté son histoire et entendu Ange souligner ce fait, qu’il réalisait pleinement ce qu’il avait fait cette nuit. Une action qui le changerait à jamais. Certes, il avait sauvé sa peau, mais il avait ôté la vie. » Chapitre 15

Stéphane Michel
Stéphane Michel est né le 6 janvier 1962 à Argentan (61).
Journaliste professionnel.
Rédacteur puis chef d’édition à La Dépêche du Midi de 1990 à 1996.
Rédacteur en chef de Paris Nord-est en 1996.
Chef d’édition à 93 Hebdo de 1998 à 1999.
Rédacteur et rédacteur en chef de hors-séries à L’Evénementiel de 2000 à 2020.
Rédacteur en chef des magazines French touch et Green touch depuis 2021.
Membre du Club des Ambassadeurs de la ville de Toulouse depuis 2020
Un Ange passe,
Stéphane Michel
208 pages.
Éditions du Petit Pavé, avril 2022
4 commentaires
c’est sur que c’est un flic ?
Bonne question…
de bonnes retrouvailles
Oui !