Entre 1944 et 1949, plus de 12 millions de Volksdeutsche, principalement originaires de Pologne et de Tchécoslovaquie, seront contraints de fuir vers une Allemagne défaite dans des conditions apocalyptiques, en abandonnant tout ce que leurs ancêtres avaient construit au cours des siècles.
Un exode allemand
Jacques Salès s’empare de cette tragédie pour y insuffler une dose de fiction. Elle s’incarne dans la famille Timmerman, figure de grand propriétaire foncier, enracinée de longue date dans le sol polonais. La génération contemporaine de la Deuxième Guerre mondiale sera mise à rude épreuve.
Pour elle, le national-socialisme aura l’apparence d’un sauf-conduit et la réalité d’une couronne d’épines. Deux de ses membres verseront le tribut du sang sur le front de l‘Est et, à l’approche de l’Armée rouge, les survivants en seront réduits à une fuite périlleuse vers une Allemagne dévastée. Pour autant, le lecteur ne sera pas privé d’un dénouement heureux, tant il est vrai qu’une renaissance est toujours possible, à Hambourg ou ailleurs…
L’histoire
Les Timmerman sont des Volksdeutsche, c'est-à-dire des germanophones implantés dans une contrée slave de l'Europe. Propriétaires fonciers, ils sont installés de longue date sur le sol polonais, mais la Seconde Guerre mondiale bouleverse leur existence. Deux d'entre eux meurent sur le front de l'Est et les survivants fuient vers l'Allemagne après la chute du troisième Reich.
Jacques Salès, l’auteur
Jacques Salès est avocat honoraire au barreau de Paris et arbitre. Il est licencié en droit de l’université d’Haïti, docteur en droit de l’université de Paris et Master of Laws de Harvard. Il est l’auteur d’Haïti : Naissance tragique, d’Une jeunesse dorée et de Bombes à retardement publiés aux éditions France-Empire, et de nombreux ouvrages publiés aux éditions Marie B.

Un exode allemand
Jacques Salès
172 pages
Éditions Marie B, 2023
4 commentaires
On peu comme les russes du Donbass ou de la Crimée
Il y a des ressemblances.
Ce roman doit être très intéressant mais j’ai une pile attente bien haute
La mienne ne descend jamais.