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D’encre et de sang, la saga d’une famille de typographes, graveurs et éditeurs de 1498 à 2018

par Bernie

Le nouveau roman historique « D’encre et de sang- Chronique de la filiation des prénommés Colin, Éditeurs de Musique » de Colette Mourey, paru aux Éditions Sydney Laurent, met en scène, au gré d’une narration tendue, le monde industrieux de l’édition, des « incunables » (pré-Renaissance) à aujourd’hui.

d encre et de sangs couverture

D’encre et de sang

Chronique de la filiation des prénommés Colin, Éditeurs de Musique

En France, la lecture est un hobby particulièrement apprécié et les Français lisent de plus en plus de livres. 

Ils sont d’ailleurs 91 % à se déclarer lecteurs selon le Centre national du livre.

Ce qu’ils préfèrent ?

Les romans à partir desquels ils peuvent s’évader et rompre avec leur vie quotidienne, le temps de quelques pages. Les romans historiques font partie des livres qui transportent dans une autre époque, tout en étant riches d’enseignements.

Le nouveau roman historique  « D’encre et de sang- Chronique de la filiation des prénommés Colin, Éditeurs de Musique » de Colette Mourey, ne déroge pas à la règle.

De l’édition musicale…

Le roman historique « D’Encre et de Sang » retrace la saga d’une famille de typographes, graveurs et éditeurs – de père en fils, façonniers de partitions de musique, des années 1498 à 2018, jusqu’à l’édition numérique incluse.

Petit à petit, revivent alors, sous nos yeux, des corporations soudées et actives, puis l’émergence d’un monde « moderne » trépidant, souvent troublé, puis, enfin, avec la naissance de l’ordinateur, la totale remise en question de l’édition musicale, puisque l’autoédition devient techniquement accessible à l’ensemble des compositeurs.

Le « sang » évoqué est celui des alliances, des serments et de la filiation, aussi bien biologique que professionnelle et spirituelle.

Les empoisonnements et les assassinats qui pimentent le récit font également référence à cette thématique. Les« encres » des manuscrits, dont on pourra observer la progression de la composition, quant à elles, auront longtemps allié, dans l’édition musicale, le rouge des portées et le noir des signes musicaux.

L’ouvrage nous permet, à travers l’histoire d’une famille sur plusieurs siècles, de mieux appréhender l’évolution de l’édition musicale ainsi que sa complexification du Moyen-Âge à nos jours.

…A nos racines culturelles et artistiques

Parallèlement, le roman nous amène à considérer l’ensemble de l’évolution des mentalités et de la vie familiale, de la veille de la Renaissance à aujourd’hui, essentiellement en Franche-Comté, dans les Flandres, à Venise, à Rome ou encore à Paris.

A travers son ouvrage, Colette cherche à souligner l’importance des nombreux voyages qu’entreprenaient, à cette époque, les personnes de métier afin de se former et d’échanger.

Exposés à de multiples risques, ces derniers s’organisaient généralement en « caravanes » pour s’accorder protection mutuelle.

Un roman qui compte

« D’Encre et de Sang » est un roman particulièrement important pour Colette dans la succession de ses ouvrages, puisque qu’il lui aura permis d’allier ses deux champs de compétences principaux, à savoir la musique et l’écriture.

Colette Mourey : une femme aux deux passions : l’écriture et la musique

Née en 1954 au Maroc, Colette étudie la musicologie à l’université de la Sorbonne. Sous la tutelle d’Edith Weber, professeur émérite, elle obtient son agrégation et débute sa carrière professionnelle en devenant interprète en guitare classique.

Élève du guitariste uruguayen Oscar Cacères et touche à tout, elle évolue également en tant que pianiste.

Désireuse de transmettre son savoir et sa passion, elle enseigne, comme professeur, l’écriture, l’esthétique et la didactique de la musique à l’Université de Franche-Comté ainsi qu’à l’École supérieure du professorat et de l’éducation.

Très active et tout aussi engagée, Colette intervient aussi auprès de l’association «Passeurs d’Art» qui crée des orchestres d’enfants libres et gratuits.

Chercheuse indépendante en musicologie, elle se consacre, en parallèle, à des travaux sur la musique atonale. Elle met ainsi au point un tout nouveau système musical nommé «hypertonalité». Système qu’elle décrit d’ailleurs dans son livre « Principes de l’Hypertonalité ».

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