Gilles Van Grasdorff nous offre une plongée dans la vie d'un des hommes les plus importants du XX^e siècle. Derrière l'histoire officielle, la quête de vérité de Nelson Mandela est moins connue. Notamment son rapport au marxisme, au communisme, à la Bible, à l'Eglise, aux témoins de Jéhovah et… à l'ubuntu, vieille sagesse sud-africaine qu'il finit par faire sienne.

Nelson Mandela, un homme et ses vérités

Nelson Mandela a mis sa longue vie au service de l'humanité, en tant qu'avocat spécialiste des droits de l'homme, prisonnier de conscience, architecte international de la paix et premier président noir démocratiquement élu d’Afrique du Sud. Il est décédé le 5 décembre 2013, il y a six ans.

Derrière l'histoire officielle, la quête de vérité de Nelson Mandela est moins connue. Notamment son rapport au marxisme, au communisme, à la Bible, à l’Eglise, aux témoins de Jéhovah et… à l’ubuntu, vieille sagesse sud-africaine qu’il finit par faire sienne.

Conscient que l’Afrique du Sud ne pourrait pas empêcher un conflit d’une extrême violence, des règlements de comptes, comment a-t-il évité que le pays ne plonge dans une guerre civile dont il ne se relèverait sans doute jamais ?

Sa loi sur la Promotion de l’unité et la réconciliation nationale a été promulguée le 19 juillet 1995. Plusieurs commissions enquêteront sur les années 1960-1994 et nul ne sera épargné, pas même Winnie Mandela. Que savait Mandela de Quatro, cette officine de l’ANC qui tortura et tua tous ceux qu’elle considérait comme traîtres ?

Que savait-il de Project Coast, ses sociétés-écrans, ses laboratoires, où les chercheurs fabriquent des armes biochimiques expérimentales à usage civil et militaire (cyanure, choléra, anthrax, ébola, virus du sida) ?

L’Afrique du Sud est un des pays les plus touchés au monde par l’épidémie du VIH/sida. En 1999, on estimait que 10% de la population était infectée et que l’épidémie n’avait jamais cessé de progresser. Quelle fut la réponse du président Mandela ?

De son gouvernement ?

Pourquoi des Sud-Africaines, enceintes, se regroupèrent-elles sous le drapeau du Treatment Action Campaign, pour déposer plainte contre Nelson Mandela et son gouvernement ?

Son mandat présidentiel à peine achevé, le voici nommé « facilitateur de paix » par les Nations unies pour des questions sensibles concernant le Burundi, le Zimbabwe, le Kosovo… Nous le suivrons chez les Elders, ce conseil des anciens fondé à Johannesburg le 18 juillet 2007, le jour de son quatre-vingt-neuvième anniversaire.

L’auteur décrypte aussi son rapport aux femmes qui ont compté pour lui et l’ont accompagné. Une plongée dans les zones d’ombre de la vie d'un des hommes les plus célébrés de notre époque.

Un livre publié aux Presses du Châtelet

Gilles Van Grasdorff

Né en 1948 à Saint-Amand-l'Escaut, près d'Anvers, Gilles Van Grasdorff débute comme reporter en Afghanistan, au Tchad, aux portes de la guerre. En 1993, de sa rencontre avec le XIVe dalaï-lama nait un livre d'entretiens : Terre des dieux, malheur des hommes. Les Presses du Châtelet ont publié de lui, notamment, À la recherche du quinzième dalaı̈-lama (2012), Secrets et mystères de l'Île de Pâques (2013), Secrets et mystères des Templiers (2015).

Née en 1957 à Port-au-Prince (Haïti), Michaëlle Jean a grandi sous le régime dictatorial des Duvalier. De Nelson Mandela elle entendra parler dès l’enfance et ne cessera de suivre son combat ainsi que les circonstances de sa libération. Première femme afro-descendante à accéder à la fonction de Gouverneure générale du Canada, elle ira, sur ses traces, jusqu’en Afrique du Sud. Elle a été secrétaire générale de l’OIF (Organisation internationale de la francophonie) de 2014 à 2018.