C'est à partir de la pièce de Racine, Bérénice – qui nous raconte l'histoire de cette femme renvoyée par Titus lorsqu'il devient empereur de Rome en l'an 79 – que Jean-Luc Marchand a fait des recherches sur les événements et les personnages mis en scène par le dramaturge.

Drusilla, fille d'agrippa Ier
Une pièce de théâtre du XXIe siècle, inspirée par Bérénice de Racine.
Une œuvre documentée, fruit d’un long travail d’investigations et de recherches.
Passion pour l’Histoire sans doute, Jean-Luc Marchand a voulu découvrir qui était Antiochus, le rival sans espoir de Titus face à Bérénice. Et là, en interrogeant les auteurs antiques, il a « rencontré » Drusilla, provisoirement oubliée par l’Histoire. Il a ainsi décidé de redonner vie à cette jeune princesse, un peu à la façon d’un archéologue.
L’auteur met ainsi en perspective d’un côté l’histoire de l’Empire romain – héritage du monde grec et déjà annonciateur d’un christianisme qui émerge – et de l’autre la pièce de Jean Racine. Double exercice qui respecte scrupuleusement ses sources et donne au lecteur toutes les précisions nécessaires pour s’y retrouver et s’approprier de nouvelles connaissances.
Quatrième de couverture
il y a près de 350 ans paraissait la tragédie historique de Jean Racine, Bérénice. Œuvre classique par excellence du théâtre français, c’est à partir de cette trame que Jean‑Luc Marchand a décidé de dévoiler le destin de Drusilla, sœur de Bérénice et fille d’Agrippa Ier, provisoirement oubliée par l’Histoire. Au prix d’un investissement sans failles et de nombreuses recherches sur les événements et protagonistes de l’époque, l’auteur est parvenu à transposer en alexandrins les péripéties de la jeune Drusilla.
En ce temps-là, au royaume de Chalcis, la princesse Drusilla va rencontrer le jeune Épiphane, fils du roi de Commagène, auquel elle a été promise lorsqu’ils étaient enfants. Elle en tombe immédiatement amoureuse, mais le complot des hommes en a décidé autrement. En parallèle, bien des intrigues se trament au palais.
Avec talent, Jean-Luc Marchand parvient ainsi à nous transporter en l’an 49, « là où l’ancien royaume d’Alexandre et le nouvel Empire romain se chevauchent ».
Au cœur d’une fiction historique peu commune, alliant forme traditionnelle et pensée d’aujourd’hui, il remet au goût du jour l’art classique de la tragédie antique.
Jean-Luc Marchand
Jean-Luc Marchand demeure dans le sud de l’Oise. Cadre dirigeant d’une grande entreprise, il s’intéresse depuis toujours à la littérature et à l’Histoire.