Mes parents n’eurent pas beaucoup d’enfants, ne voulant pas diviser leur patrimoine. C’était un pari risqué, car la mortalité infantile n’était pas rare, mais ils eurent de la chance, car mon frère, Louis, et moi-même, Anne-Sophie, arrivèrent à l’âge adulte. L’enfant du Roy, suite de « La Porte Secrète », est un roman écrit par Ariane Fish.
C’est l’histoire d’une femme, qui, par sa naissance, n’était pas destinée à devenir une cantatrice, son destin de bourgeoise fortunée étant tout tracé. Mais un drame survint dans son existence, bouleversant sa vie.
Malgré celui-ci, elle puisa en elle et dans son art la force et l’intelligence qui lui permirent de trouver sa voie et d’exprimer pleinement sa passion pour l’art lyrique.
Trouvera-t-elle le bonheur et la réussite, dans cette vie nomade, précaire, à la merci de la domination des hommes ?
Et cet enfant, dont la conception brutale la révolta, trouvera-t-il une famille ?
C’est un roman sans prétention, qui, néanmoins, possède quelques résonances avec les problèmes sociétaux d’aujourd’hui.
Mes parents n’eurent pas beaucoup d’enfants, ne voulant pas diviser leur patrimoine. C’était un pari risqué, car la mortalité infantile n’était pas rare, mais ils eurent de la chance, car mon frère, Louis, et moi-même, Anne-Sophie, arrivèrent à l’âge adulte.
J’étais l’aînée et ma mère, Anne-Catherine, et mon père, Pierre, qui était avocat de profession, tinrent tous deux à ce que j’aie une excellente éducation, alors qu’à l’époque seuls les garçons recevaient toute l’instruction nécessaire pour faire leur chemin dans la vie.
Ma mère avait tellement souffert de son manque d’instruction quand elle avait fait ses débuts dans la vie, qu’elle fit donner à ses enfants, garçon et fille, tout le savoir qu’ils purent apprendre. Mon frère alla au collège dès qu’il en eut l’âge, et moi, j’eus une préceptrice, ma mère trouvant que les couvents pour jeunes filles n’étaient pas suffisamment dispensateurs de savoir. Cette préceptrice, Mademoiselle Raymonde, était à la fois lettrée et musicienne, ce qui était assez rare. C’est elle qui m’initia à la musique, à la fois de façon technique et poétique, ce qui m’aida beaucoup par la suite.
Dès son plus jeune âge, Ariane Fish a eu la passion d’écrire, mais cela restait confidentiel. C’est à l’issue d’un examen universitaire (Master 2, en Histoire de l’Art-Archéologie, en 2002), qu’elle commença à se consacrer à l’écriture.
Elle écrivit un premier roman, La Porte Secrète, en 2007, publié à compte d’auteur, par l’éditeur « La Société des écrivains ». Ce second roman prolonge le premier et peut-être, un troisième et dernier, terminera l’histoire de cette famille.