Spike Lee, l’enfant terrible du cinéma afro-américain, est depuis ses débuts en 1986 autant connu pour l’originalité de son cinéma que pour ses coups d’éclats médiatiques. Découvrez le nouvel ouvrage de Régis Dubois

Spike Lee, un cinéaste controversé
Baptisé “le Noir le plus en colère d’Amérique” à l’occasion de la sortie de Malcolm X (1992), il n’a eu de cesse tout au long de sa carrière d’entretenir la polémique.
Avec des œuvres engagées comme Do the Right Thing, Jungle Fever, The Very Black Show ou BlacKkKlansman, mais aussi des films moins controversés tels He Got Game, La 25e Heure ou Inside Man, il aura marqué de son passage la grande histoire du septième art. Et pourtant, à ce jour, aucune monographie française évoquant l’ensemble de son œuvre n’est parue en librairie.
Ce livre a ainsi pour but de corriger cet oubli en revenant sur toute l’œuvre du cinéaste pour lui redonner la place qui lui revient au centre de l’historiographie du cinéma américain, avec la secrète intention de rappeler aux plus jeunes combien son rôle de pionnier fut décisif dans l’émergence d’un cinéma noir américain.
Table des matières
- Préface de Jean-Claude Barny
- « Le Noir le plus en colère d’Amérique »
- Les années d’apprentissage 10
- Spike Lee n’en fait qu’à sa tête
She’s Gotta Have It (1986) & School Daze (1988) - « La chose à faire »
Do the Right Thing (1989) - Nouvelles polémiques
Mo’ Better Blues (1990) & Jungle Fever (1991) - « Je suis né pour faire ce film »Malcolm X (1992)
- En mode mineurCrooklyn, Clockers, Girl 6, Get On the Bus, He Got Game
- Entre succès mainstream et échecs personnels
Summer of Sam, Bamboozled, 25th Hour, She Hate Me, Inside Man - La traversée du désertMiracle at St. Anna, Red Hook Summer, Oldboy, Da Sweet Blood of Jesus, Chi-Raq
- Retour en grâce
BlacKkKlansman (2018) - Annexes
Filmographie, bibliographie, playlist - Index
Régis Dubois
Régis Dubois est spécialiste du cinéma afro-américain qu’il suit depuis maintenant vingt-cinq ans et auquel il a consacré plusieurs ouvrages, notamment Images du Noir dans le cinéma américain blanc (1980-1995) (L’Harmattan, 1997), Le Cinéma des Noirs américains entre intégration et contestation (Le Cerf/Corlet, 2005) et Le Cinéma noir américain des années Obama (LettMotif, 2017).
6 commentaires
et ça a marché, plus rien n’ existe sans qu’ il y ait un noir au moins
C’est la diversité
Hello Missfuji
On le crois proche des black panthers….
Bon Mercredi
bizz
Pat
Missfuji ^o^
Je viens de m’apercevoir que je me suis trompé de nom, j’ai inversé les prénoms de deux articles différents …oups !
Tiens voici un historique à propos du logo Chanel. Sur Wiki, ils le chuchotent un peu…
https://fr.wikipedia.org/wiki/Château_de_Crémat
Au début des années 20, le château entre dans une nouvelle ère. Antoine Mari, en difficulté financière, se voit contraint de céder son domaine à une richissime Américaine, Irène Bretz. La « Belle Irène », comme on la surnomme, est une digne enfant desAnnées folles. Avec elle, le château de Crémat se transforme en un lieu de fastes et de réjouissances, où l’élite mondiale aime à venir s’enivrer. L’une des meilleures amies d’Irène est régulièrement de la fête : Coco Chanel. Lors d’un séjour à Crémat, le regard de Mademoiselle s’attarde tout particulièrement sur l’emblème du château : deux C qui s’opposent et s’entrelacent. Un symbole qui ornerait à merveille ses créations de haute couture, songe-t-elle. Aucun problème : Irène accepte aussitôt que son amie reprenne le sigle pour son propre compte. Le légendaire logo Chanel venait de naître.
Bonne soirée
Pat
Merci !