"Les Fêlés laissent passer la lumière" de pas Camille Deneu, jeune auteure lilloise est un recueil de nouvelles. C’est son deuxième livre avec Les Presses Littéraires.
Les Fêlés laissent passer la lumière
« Au diable ce que j’ai toujours cru. »
Peinture dérangeante des travers modernes, portrait tantôt tendre, tantôt sarcastique de nos failles d’hommes, « Les fêlés laissent passer la lumière » porte un regard humaniste sur une brochette de névrosés.
C’est un plaidoyer pour la tolérance envers ce et ceux qu’on juge sans rien savoir à leur sujet.
Sept histoires d’êtres humains et de tous leurs efforts pour être aimés et trouver leur place dans ce monde de fous. Sept personnages aux drames intimes insoupçonnés, aux secrets inavouables, aux troubles obsessionnels.
Des non-conformistes, des freaks, des queers, des rebelles, des imposteurs de tous les jours avec un côté punk dans l’âme.
Ils rêvent d’autre chose, d’être ailleurs. Ils se battent pour vivre ou ils foutent leur vie en l’air. Ils se détestent mais ils arrivent toujours à aimer.
Ils cherchent à échapper à un système qu’ils ne comprennent pas.
Ils font des choix qui les font devenir des Hommes ou qui révèlent qu’ils en sont toujours.
Ils sont faibles, parce qu’ils sont humains. Et puis ils sont beaux, pour la même raison.
Extrait
« Des bêcheuses faméliques toisent leurs consœurs en vérifiant leur coiffure dans le reflet de leur écran de téléphone. Des filles dodues se bouffent les ongles en reluquant les jambes interminables de leurs voisines. Des effrontées se tartinent de rouge à lèvres en tirant sur leur décolleté. Cellulite, fesses plates, petite poitrine, problèmes de peau, menton prononcé, nez proéminent, dents du bonheur : alignées le long des couloirs aseptisés de Vénus Corp, toutes les filles pensent à ce qu’elles détestent chez elles. »
Pussy Diktat -‐ Les Fêlés laissent passer la lumière.
Camille Deneu
Née en 1992 en région parisienne, Camille Deneu vit dans le Nord de la France. Ce sont les coups de la vie, qui la mettent sur le chemin de l’écriture, qu’elle vit d’abord comme une manière d’exorciser les maux par les mots.
Son appétence pour la subversion la pousse ensuite à explorer les travers de notre société moderne, les vices inavoués et les questions existentielles des êtres humains, pour en dresser un portrait trash et humaniste prônant la tolérance.
« Les fêlés laissent passer la lumière » est son deuxième ouvrage. Il questionne sans moraliser ce qui fait notre humanité.
4 commentaires
le titre me colle à la peau
Et la lumière glisse…
Bon qui a dit il faut de tout pour faire un monde ?
Elle avait sans doute raison