Avec « Faut pas réveiller les morts » Giorgio De Piaggi nous offre un roman poignant grâce à un suspense très habilement manié.
Faut pas réveiller les morts
Voici un roman dont l’histoire est tout sauf commune. Un privé, dont l’agence croule sous les dettes, se voit proposer d’assassiner un écrivain franco-américain de renom, qui a décidé de disparaître des écrans d’une manière peu banale. La somme proposée par le commanditaire, qui n’est autre que l’épouse de cet écrivain, force la décision.
Rapidement le privé trouve sa cible. Tout semble réglé en quelques pages, seulement voilà, cet ancien soldat, mercenaire qui a déjà tué, ne veut pas tuer la mauvaise personne.
Il va s’en suivre un dialogue entre tueur et victime qui devient une intrigue noire aux multiples rebondissements. Le style narratif, totalement maitrisé par l’auteur, est poignant et nous offre des joutes verbales animées.
L’ensemble nous livre un récit tout en rebonds, et un excellent moment de lecture.
L’histoire
Marseille. Un agent d’investigation privée est chargé d’assassiner un écrivain franco-américain de renom, le commanditaire n’étant autre que l’épouse de ce dernier.
Cette mission va amener notre homme à se rapprocher de sa cible, avec laquelle il développe un rapport de plus en plus ambigu… Un récit tout en rebonds et joutes verbales animées.
Extrait
« Comprendre comment il est possible qu’un homme célèbre et riche comme toi abandonne femme, profession, richesse, les commodités de la vie, commette un meurtre abominable pour se réduire à mener une existence de zonard… Tu me dois une explication. Je révélerai jamais à personne ton secret, je te jure… Après, je peux te buter en paix. »
Giorgio de Piaggi
Giorgio de Piaggi a longtemps travaillé en Provence. Rentré en Italie, il a enseigné la littérature française aux Universités de Salerne, de Bologne et de Gênes, dont il est professeur émérite, Officier des Palmes académiques, il est membre du Conseil d’Administration de l’Alliance Française de Gênes, et ancien membre de la Società Universitaria per gli Studi di Lingua e Letterarura francese.
Après sa retraite en 2005, il se consacre de préférence à l’écriture narrative. Quatre de ses romans ont paru aux Éditions du Panthéon.
6 commentaires
On l’a vu avec Walking Dead …..
C’est un peu différent
il est plus difficile de tuer celui avec qui on noue des liens
ce roman apporte un bel éclairage sur ce point.
Merci pour l’excellente présentation. bon weekend
avec plaisir