Cent ans de négritude, une nouvelle signée Yves Carchon, est une des 24 pépites Sang pour cent dans le noir, un numéro pour fêter le centième de la collection du Noir au Sud.
Cent ans de négritude
Si vous êtes un habitué du Web Journal Bernieshoot, le nom d’Yves Carchon ne vous est pas inconnu, puisque vous le retrouvez tous les vendredis pour la matinale, avec en ce moment Patville, Journal en temps de coronavirus, ou tous les samedis avec désormais le traditionnel et attendu décryptage de l’actualité de la semaine : Autant en rire.
Aujourd’hui, C’est de la nouvelle Cent ans de négritude qu’Yves Carchon, écrivain, auteur de "Riquet m'a tuer", de "Vieux démons", de « Le Dali noir », et de son nouveau polar « Le sanctuaire des destins oubliés », a écrit pour l’ouvrage Sang pour cent dans le noir dont je vous ai parlé dans cet article.
Dans cette nouvelle écrite au style narratif, tout s’enchaine rapidement. Le personnage principal, un nègre pas un noir, le ton est donné, qui se retrouve avec u contrat sur le dos. Avec humour, Yves joue avec les mots : nègre, noir, ombre, nuit…
Notre nègre, littéraire bien sûr, va retrouver Kate, et Esméralda, ses deux épouses, mais aussi Agnès, une copine de lycée… Et comme c’est une nouvelle noire, vous imaginez le contexte, que je peux décrire plus sans spoiler l’histoire.
La plume d’yves sait nous capter de la première à la dernière ligne avec une chute dont il a le secret, et il nous livre ainsi avec Cent ans de négritude, une magnifique pépite noire.
Sang pour cent dans le noir
Ce nombre n’était pas dans nos têtes lorsque la collection Du Noir au Sud s’est créée en 2013.
Loin de s’imaginer que l’on atteindrait en si peu de temps ce nombre mythique.
Loin de s’imaginer le succès que la collection rencontrerait tant au niveau du public que des auteurs.
Aujourd’hui, c’est une réalité.
L’idée de ce recueil était simple : jouer sur les mots, leur son et leur sens.
Cent, sang, sans, sent, c’en, s’en et tant d’autres…
Vingt-quatre auteurs sur la cinquantaine que nous avons publiés depuis le lancement de la collection. C’est dire la fidélité et l’engagement de la team Du Noir au Sud.
Du sang ! Du sang partout !
Que ce soient un coup de sang, des faux semblants, des sans-papiers.
Que ce soit le sang des pauvres, le sang d’encre et même le sang d’ancre ou le sang de la terre.
Que ce soit un rendez-vous à Sang-Sébastien autour d’une sangria bien rouge et cent remords ou lors d’un repas bien innocent entre consanguins.
Que ce soit sans peur mais sans reproches et que la sentence finisse dans un sanctuaire.
Qu’un certain Santini, au sang blanc, soit sang dessus dessous ou décrois-sant.
Sang équivoque et sans toi lecteur, cet ouvrage de moins de six cent quatre-vingt-dix grammes, ne nous aura pas pris cent ans de négritude à l’imaginer.
10 commentaires
une présentation originale, un titre un rien provocateur, du Yves Carchon quoi !
Exactement
neige , noir , il joue avec le feu à notre époque en évoquant ces mots interdits du XXIe siècle
Yves joue avec talent.
joli jeu de mot! doux dimanche
et une très belle nouvelle
A lire, je l’inscris. Bon lundi
Bonne lecture
Un siècle c’est bien de durée autant
oui, effectivement.