Un roman qui fait voir double. Dans "Belzébuth", la part d'ombre de chacun est questionnée… et la coexistence du bien et du mal également.
Belzébuth
L’histoire
« Quand j’étais petite, vraiment petite, j’aimais observer les mouches. Leur capacité à voler me fascinait. J’admirais leur petite trompe que je trouvais si gracieuse, décorée de ses microscopiques poils. J’adorais sentir leurs petites pattes trottiner sur ma peau. Mais je les trouvais tristes et incomprises. Nuisibles, on leur préférait les abeilles. Hideuses, on leur préférait les libellules. Nauséabondes, on leur préférait les papillons. Je comprenais leur tristesse de ne pas être aimées »
Lorsque Maya décroche enfin le rôle qui devrait propulser sa carrière de comédienne, les choses s’emmêlent. Son personnage dans Belzébuth, Marabelle, lui renvoie une image complexe d’elle-même, une image de cauchemar, difficile à regarder en face, envahie de pensées noires qui lui parlent en dedans.
Les deux femmes sont unies par leur détermination à toute épreuve… Sauront-elles s’arrêter, le moment venu ? Une écriture incisive et hachée qui délivre une histoire haletante.
Après les sombres atours de « Réverbération », son précédent roman, Laurence Michalski dévoile un nouveau personnage, étrange, paré de multiples facettes qui, toutes, se reflètent en une vertigineuse mise en abyme.
Laurence Michalski
Droit et relations internationales, politique et histoire, Laurence Michalski va où ses passions la portent, avec une singulière intensité.
8 commentaires
une sorte de shizophrènie !
un peu
Une belle découverte donc, j’aime bien l’extrait !
moi aussi
Un livre insolite qui me plairait. Merci pour la découverte. Bises
bonne lecture
ça me semble bien étrange comme histoire..
mais très intéressante