Cet ouvrage à plusieurs voix est une réflexion amorcée par l’anthropologue Enric Porqueres i Gené sur le statut de l’embryon dans le champ de l’histoire, de l’anthropologie et de la sociologie.
Embryon, personne et parenté
Ce sont ainsi l’Antiquité, la médecine classique indienne, mais aussi l’Afrique de l’Ouest, la Mélanésie, le monde Inuit qui constituent ici autant de cas explorés. Ce livre comprend deux parties : la première porte sur la vie prénatale, mise en perspective par l’histoire des idées ; la seconde est consacrée à l’embryon dans le cadre des biotechnologies de la reproduction contemporaines en Europe.
Les différentes approches proposées ici devraient permettre de nourrir les débats contemporains à propos de l’embryon et de contribuer à la réflexion autour des enjeux bioéthiques qu’il soulève.
« À travers les époques et les espaces, ce livre contribue à l’anthropologie de l’embryon, dont on comprend à la lecture des textes présentés ici qu’elle est un domaine en constant renouvellement et questionnement ».
Ce livre est une formidable étude sur l’embryon, abordé sous un angle pluridisplinaire : philsophie, histoire, anthropologie, sociologie. C’est un ouvrage qui aborde les différents espaces et les différentes temporalités, offrant un voyage dans le temps et les civilisations.
Le thème est en lien avec l’actualité, qui donnera des éléments de réponse aux questionnements autour des biotechnologies de la reproduction mais aussi de la recherche sur l’embryon. C’est une aide précieuse à la réflexion éthique.
Enric Porqueres i Gené
Enric Porqueres i Gené (1962-2018) consacre ses trois dernières années d’activité à un remarquable travail d’anthropologie comparative sur les représentations collectives de l’embryon. Directeur d’études à l’EHESS, il enseigne la façon de manier l’art des liens créatifs de l’anthropologie avec l’histoire, la sociologie et la philosophie, l’art de lire au plus près des ethnographies classiques comme d’examiner des études de cas contemporaines.
6 commentaires
je comprends les médecins qui refusent d’ écraser la tête d’ un foetus de 14 semaines pour qu’il puisse mieux sortir
c’est un sujet complexe
on peut pas définir si l’embryon deviendra terroriste .
c’est peut-être mieux
Le sujet ne m’attire pas. Je préfère les romans… Bonne journée
je comprends