Aujourd’hui, je voudrais vous parler d’une auteure d’origine américaine, mais largement lue et traduite en français : il s’agit de Naomi Ragen, une auteure de romans engagés en faveur de la condition des femmes dans certains milieux…
Et même si ce sont surtout des exceptions qui sont traitées, dans ses romans, il fallait tout de même avoir le courage de le faire !
Naomi Ragen
Les romans de Noami Ragen sont épais et longs à lire, pourtant, quand on commence, on veut à tout prix connaître la suite de l’histoire, et pour cause : il y a de multiples rebondissements dans tous les romans de Noami Ragen, qui ont la particularité de se passer dans le monde juif ultra-orthodoxe.
Alors, bien sûr, ce n’est pas du tout « toute la vraie vie de ces communautés » que dépeint Naomi Ragen, mais plutôt ses problèmes particuliers, puisqu’il appartient à l’auteur de sortir sa plume et de tenter d’œuvrer pour modifier le monde dans le bon sens. Alors, ainsi que l’auteure elle-même le dit : « Les mots sont des outils précieux et efficaces pour qui tente d’œuvrer vers l’amélioration de la condition humaine », et elle souligne que, depuis la parution de son tout premier livre, « Les filles de Jephté » (en 1989 : « Jephte’s daughter », aux Etats-Unis), les choses ont déjà bien évolué.
Naomi Ragen (désormais installée en Israël) écrit régulièrement pour le « Jérusalem Post » et bien sûr, milite activement pour le droit des femmes.
Dans ses romans, il est question de la place des femmes, de leur sort, de leur maltraitance parfois…
Son écriture est délicate et fine, comme un joli collier de perles précieuses, comme ces femmes, finalement, dont elle nous parle si bien.
Ses romans sont donc tous à découvrir, en sachant encore une fois, qu’il s’agit bien de fiction, et de cas particuliers, mais sûrement pas d’un état qui serait général dans tout le monde de l’ultra-orthodoxie. Mais puisque, dit-elle, « l’écrivain n’a pas seulement le droit mais aussi le devoir de faire la lumière sur le monde qu’il connaît le mieux, quel qu’en soit le prix à payer », Naomi Ragen s’est attelée à la tâche.
Et si, dans un premier temps, le « prix » fut celui d’un accueil compliqué et controversé de son premier roman ; dans un second temps, « Sotah », son deuxième roman de la trilogie « Fille de Jephté ; Sotah ; Le silence de Tamar », a obtenu le Prix de la WIZO*.
Quel beau parcours !
Un article signé Solange Schneider pseudo Zalma écrivain, auteure de « Chemins étranges », « Points de fuite », et « Demain, tout ira bien ! » et « Ma vie en rouge et noir »
*La WIZO : est une organisation internationale qui œuvre pour la promotion des femmes, dans la société juive partout dans le monde.
5 commentaires
ultra orthodoxe et ultra ………
oui…
Il est clair que chez les ultra-orthodoxes, la femme n’a pas le beau rôle
comme dans beaucoup de religions
Oh, je ne généraliserai pas, Trublion.
Beaucoup de couples et de familles vont très bien, mais comme partout, il peut y avoir des « dérives », des situations compliquées, mais encore une fois, à ne surtout pas généraliser. 😉
Enfin, je ne suis pas sûre que le modèle préconisé par la « super-liberté » de la femme, où elle finit par se retrouver coincée entre le travail et les enfants, de plus en plus assumés sans mari et sans aide, soit un meilleur modèle qui serait gage de liberté et d’épanouissement.
Enfin, finalement, ce qui est important, c’est que… : le débat reste ouvert !