Jean Arnal passe en revue la politique française à travers les âges, et dénonce subtilement l'ironie d'un régime dit démocratique.
De l’emprise des intellectuels français sur la vie publique et de ses inconvénients
« Pour ma part, s’agissant de savoir pourquoi les intellectuels français se sont comportés de la sorte, je serais tenté d’en trouver l’explication chez Marx lui-même : en effet, si pour Marx, les prolétaires étaient victimes d’une aliénation du fait du capitalisme, à l’évidence, les intellectuels français du XXe siècle étaient également victimes d’une aliénation…, mais du fait du communisme. »
En 1789, la France a fait sa Révolution, révolution conduite essentiellement par des juristes aux fins d’adapter à son temps un système politique en place depuis des siècles. Des actes mémorables furent alors votés : Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, abolition des privilèges…
Mais comment expliquer alors ce qui a suivi, la Terreur et la guillotine ?
De même, quelques décennies plus tard, une conquête de l’Algérie coûteuse en vies humaines ; ou encore, au XXe siècle, l’engouement des intellectuels français pour le communisme, à l’époque du goulag, et, plus tard, pour les révolutions « marxisantes » en Amérique latine.
Pourquoi ce fonctionnement peu démocratique de nos institutions politiques ?
Ainsi, depuis plus de 30 ans, le pouvoir suprême, la présidence de la République, est détenu par un groupe social comportant, tout au plus, quelques milliers d’individus.
Jean Arnal
Jean Arnal est né en Aveyron, peu avant la seconde guerre mondiale. Licencié de la Faculté de droit de Paris, il a exercé dans le domaine économique en Île-de-France, Bretagne et Rhône Alpes. Il réside aujourd’hui en Isère.