Au cœur du XXe siècle, une époque tumultueuse où le destin du monde était façonné par les bouleversements historiques, l’humanité a été confrontée à des désespoirs profonds et à des espoirs fulgurants.
Dans les méandres du XXe siècle, entre désespoirs et espoirs, l’humanité trouve sa voix
C’est dans ce contexte fascinant que Gérard Eisenberg nous invite à plonger à travers son roman captivant, Il faut bien que les hommes vivent. À travers les destins entrelacés de quatre familles, cet ouvrage nous transporte à travers les continents, des confins de la France jusqu’à la lointaine Sibérie, de l’Algérie en pleine expansion coloniale aux horreurs du Ghetto de Varsovie.
Chacune de ces familles, représentant des mondes différents et ignorant tout du quotidien des autres, traverse des épreuves tragiques et des moments d’espoir inattendus. Du départ précipité de la France assoupie derrière sa Ligne Maginot à l’émergence au soleil de la Baie des Anges, en passant par les tumultes de la Révolution d’Octobre et les ravages de l’Opération Barbarossa, les personnages d’Eisenberg apportent leur contribution, aussi modeste soit-elle, à la vaste pyramide de l’humanité.
À travers une plume claire et chronologique, Gérard Eisenberg offre un récit captivant qui nous fait ressentir les espoirs et les désespoirs qui ont marqué le XXe siècle. Son roman, véritable témoignage de vie, nous rappelle que malgré les tourments et les obstacles, il faut bien que les hommes vivent et continuent à espérer, à rêver et à se battre pour un meilleur avenir.
Résumé de l’ouvrage
Il faut bien que les hommes vivent est un roman captivant qui nous mène au cœur de quatre familles, fétus humains emportés par les bourrasques du XXe siècle. La première quittera, en 1902, son village du cœur de la France pour emprunter, en voiture, à cheval, les pistes lunaires d’une Algérie en pleine expansion coloniale.
La seconde est celle d’un soldat du tsar, prisonnier du Kaiser en 1914, qui se verra submergé par la Révolution d’Octobre, ses drapeaux rouges et ses fusils, ses espoirs et ses désespoirs. Sa vie de moujik bouleversée, il rejoindra, avec femme et enfants, la folie d’un kolkhoze perdu aux confins de la Sibérie bolchévique des années 20, avant de se voir bousculé par les hordes hitlériennes de l’Opération Barbarossa.
La troisième viendra se réfugier dans les bras d’une France assoupie derrière sa Ligne Maginot, après avoir précipitamment quitté la Pologne, peu avant que son petit monde ne disparaisse dans les ruines incandescentes du Ghetto de Varsovie.
La quatrième, enfin, fuira les ténèbres accablantes des mines de charbon d’Ardèche pour émerger peu à peu au soleil et gagner le miroir aux alouettes de la Baie des Anges.
Comment imaginer que ces gens ordinaires, ignorant tout du monde d’à côté et vivant aux antipodes les uns des autres, finiraient un jour par se croiser, apportant ainsi et bien inconsciemment leur modeste caillou à la pyramide de l’humanité ?
Extrait du livre
« Oooh, le paysage ! Dieu sait si Léon le connaissait ce paysage ! Sans doute mieux que le fond de sa poche, depuis tant d’années qu’il l’avait parcouru en long, en large, et en travers.
Marie-Louise, forte femme en chapeau, campée derrière le volant qu’elle maniait comme un camionneur dans un tintinnabulement de bracelets, parlait d’un ton auquel on ne répliquait pas. À 34 ans, en pleine possession de ses moyens aux côtés d’un époux fatigué, elle passait non sans raison pour une femme autoritaire. Elle n’était pas du genre à prendre le thé, à tenir une tasse petit doigt levé, non. Après avoir rapidement pris le commandement des opérations – dès leur sortie de la mairie, plaisantait Léon –, c’était elle et elle seule qui avait mené la barque. Et, aussi, la voiture. »
Gérard Eisenberg, l’auteur
L’écriture est pour Gérard Eisenberg un moyen de retracer certains événements de sa vie et de celle de ses proches. Dans un style clair et bien chronologique, il sort son roman Il faut bien que les hommes vivent.
Il faut bien que les hommes vivent
Gérard Eisenberg
464 pages
Le Lys Bleu Éditions, 2023
Pour conclure
Ouvrage poignant où les faits historiques se lient à l’actualité la plus brûlante, le roman Il faut bien que les hommes vivent vous mène à la découverte des personnages qui démontrent qu’au grand jamais, rien ne fera troubler la jouissance des bienfaits de l’humanité.
4 commentaires
1!e 19e 20e 21e c’est du pareil au meme ….
Avec internet en plus…
on peut dire que notre passé fut agité
Et le présent aussi…