La Fin de l’Éternité (titre original : The End of Eternity) est un roman de science-fiction écrit par Isaac Asimov et publié en 1955. Christel Galtier nous livre son retour de lecture.
Le retour de lecture signé Christel Galtier
Un roman de SF mêlant avec une grande intelligence le thème du voyage dans le temps et la philosophie.
Citation du personnage Noÿs:
« N’importe quel système tel que l’Éternité qui permet aux hommes de choisir leur propre avenir se terminera par le choix de la tranquillité et de la médiocrité et, dans une telle Réalité, les étoiles sont hors d’atteinte. »
Une œuvre passionnante où le héros, Harlan, est confronté à des choix qui peuvent remettre en cause sa réalité et la réalité du monde dans lequel il vit. Et quand il rencontre la belle Noÿs et que l’amour entre dans sa vie, tout ce qu’il croyait savoir en est bouleversé.
Harlan est technicien et c’est un Éternel. Le travail des Éternels au sein de l’Éternité c’est d’évaluer les risques pour l’humanité, grâce à de savants calculs mathématiques et à l’observation des époques terrestres et des siècles rendue possible au moyen du voyage dans le temps, et de pallier aux grandes catastrophes, aux guerres, aux technologies dangereuses etc , de les éviter même, en opérant des changements de réalité.
L’Éternité est une organisation qui opère en dehors du Temps. Ses employés, tel Andrew Harlan, sont recrutés au sein de différentes époques, après évaluation et une longue et difficile formation.
Les humains sont généralement plus heureux grâce au travail des Éternels et ces « Temporels » ignorent la véritable mission de l’Éternité.
Pourtant, des siècles restent mystérieusement cachés aux Éternels et à Harlan et au-delà du 100000è siècle, il n’y a plus de traces d’humanité sur Terre. Cette réalité observable, l’Éternité n’a pu la changer. Les choix à faire ne vont pas de soi !
Un roman délicieusement complexe et très bien rythmé avec beaucoup de dialogues passionnants.
La fin de l’Éternité constitue un prélude au Cycle des robots suivi du Cycle de L’empire, puis du cycle de Fondation, du même auteur.
Quatrième de couverture
Promu au rang de Technicien dans la hiérarchie de l’Éternité, Andrew Harlan est chargé de manipuler les réalités temporelles, pour le bien de l’Humanité. Au cours de sa mission, il rencontre la curieuse Noÿs Lambent, une « Temporelle », quoique éternelle coquette, suivant la mode du 482ᵉ siècle.
Se mêlent alors, dans une quête éperdue, désir de temps et désir d’Éternité. Mais Harlan peut-il protéger Noÿs des changements de réalité sans défier les lois qu’impose l’Éternité aux Temporels ? Ne signe-t-il pas ainsi la fin des « Éternels » ? Avec ce roman, Isaac Asimov nous offre une grande histoire d’amour, aux prises avec l’Éternité, et le plus inattendu des préludes au cycle de Fondation.
Isaac Asimov, l’auteur
Les robots ont imposé Isaac Asimov (1920-1992) comme l’un des piliers de l’Âge d’or de la science-fiction, dès les années 1940. Il est l’instigateur des fameuses et révolutionnaires trois Lois de la robotique, qui brisent le mythe du robot envahisseur ou aliéné pour en faire un être enclin au doute et à la contradiction.
6 commentaires
la SF est la réalité du futur par les précurseurs de l’avenir
À méditer.
pour moi l’ éternité pourrait être le fait que nous nous reproduisons et perpétuons l’ espèce humaine
Intéressant.
Ce titre ne me rappelle rien, j’ai beaucoup lu cet auteur durant ma jeunesse mais je ne pense pas l’avoir lu un jour. Merci pour ce partage au titre bien tentant
Avec plaisir.