Jonathan Siksou, journaliste et écrivain, dans son livre « Vivre en ville », offre une perspective pleine d’humour et de finesse sur notre vie quotidienne en tant que citadins. Pendant la lecture nous réalisons ainsi un charmant périple urbain.
Chaque mot compte, chaque idée inspire : Ensemble, explorons l’infini des possibles !
Avec un mélange habile d’humour et d’érudition, Siksou décrit de manière vivante les travers des citadins, tout en offrant une écriture agréable et des références parfaitement intégrées.
L’ouvrage comprend un avant-propos de Walter Benjamin, expert renommé du concept de ville, ajoutant ainsi une dimension supplémentaire à l’analyse de Siksou. L’auteur aborde avec intelligence et connaissance du sujet tous les aspects de la vie urbaine, y compris les interactions avec les animaux, faisant de ce livre une lecture captivante et instructive.
Jonathan Siksou observe notre quotidien de citadin. Il s’en alarme et s’en amuse, traque les travers et les habitudes de chacun, dans l’intimité de son chez-soi ou perdu parmi la multitude. De courts chapitres thématiques (chez soi, chez les amis, les restaurants, les clochards, les affiches etc.) plantent le décor et brossent le tableau de la vie en ville.
C’est une flânerie très personnelle qui nous est proposée et qui entraîne le lecteur entre vie quotidienne et siècles passés.
Anecdotes vécues et choses vues se mêlent aux citations littéraires et démontrent que nos actions de tous les jours peuvent trouver une certaine permanence au fil de la petite et de la grande histoire.
On pense à Perec, à travers des descriptions aussi précises qu’inattendues, tels les mouvements de la boulangère, les rayonnages de la droguiste ou l’attente de l’ascenseur. Le second degré n’est jamais loin, la profondeur non plus. Il est question de la solitude dans la foule, des amis morts que l’on ne peut oublier et des cimetières que l’on ne peut éviter.
Vivre en ville conduit le lecteur des rues de Paris à celles de New York, du marché Victor-Hugo de Toulouse au KaDeWe de Berlin, du kitch des villes chinoises aux ruines des Nabatéens…
Le livre
Vous croyez connaître la ville ? Ce livre vous fera découvrir sous un jour nouveau les appartements, les jardins, les restaurants et les commerçants, les églises et les ascenseurs, les musées et les amis… Avec humour et érudition, Jonathan Siksou croque les travers des citadins.
Vivre en ville ? Non, merci ! Et pourtant… Quand ceux qui y sont veulent en sortir, d’autres rêvent d’y entrer. Or, qu’on l’aime ou qu’on la déteste, la ville offre un spectacle permanent : c’est un entassement de sites et de strates, de cases et de castes dans lesquelles chacun évolue, circule, se perd, se renie, disparaît ou se révèle.
Avec un fulgurant talent de plume, Jonathan Siksou croque le quotidien des citadins dans les jardins et les restaurants, les musées et les commerces, les églises et les ascenseurs. Sa flânerie unit anecdotes vécues, scènes de la vie courante et références littéraires, entremêlant l’universel et le particulier, le passé et le présent, la grande et la petite histoire.
Entre tendresse amusée et misanthropie mordante, une fresque haute en couleur, savoureuse et jubilatoire qui dépeint avec brio cette humanité urbaine dans laquelle chacune et chacun de nous se reconnaîtra.
Jonathan Siksou, journaliste et écrivain
Jonathan Siksou est journaliste et écrivain. Il a publié aux Éditions du Cerf Rayé de la carte – Sur les traces du Louvre oublié et Capitale, prix Transfuge du meilleur essai 2021.
Vivre en ville
Jonathan Siksou
213 pages
Les éditions du Cerf, 2023
En conclusion, que vous recherchiez des réponses, de l’inspiration ou simplement une conversation enrichissante, n’hésitez pas à revenir. Souvenez-vous, l’apprentissage et l’échange sont des voyages sans fin. Continuez à explorer, à poser des questions et à grandir. Le monde est vaste, la connaissance est infinie, et votre curiosité est votre meilleur guide. Bonne route vers de nouvelles découvertes !
4 commentaires
Sans les clandestins et les dealers alors
C’est mieux.
J’ai besoin d’avoir la ville et la montagne à proximité….et j’ai cette chance !
C’est une vraie chance.