Dans l’obscurité des ruelles irlandaises, Patricia Gibney tisse une intrigue implacable qui vous entraîne dans un tourbillon de suspense et d’émotions. Les Disparus de Sainte-Angèle n’est pas qu’un thriller, c’est une expérience qui marque longtemps après avoir tourné la dernière page. Découvrez pourquoi ce roman est impossible à oublier. »
Un orphelinat oublié, des secrets inavouables, une inspectrice au bord du gouffre
Et si une simple enquête criminelle réveillait les pires fantômes du passé ? Les Disparus de Sainte-Angèle, de Patricia Gibney, n’est pas un polar comme les autres. C’est un roman noir qui vous aspire dans une spirale d’horreurs et de mystères, une histoire si immersive que vous tournerez les pages sans voir le temps passer.
Dans ce premier volet de la série consacrée à l’inspectrice Lottie Parker, Patricia Gibney vous entraîne au cœur de l’Irlande. Pour être plus précis, nous sommes dans une petite ville fictive marquée par le poids du silence, des blessures non guéries, et des crimes longtemps enfouis. Préparez-vous à être bouleversé, choqué, mais aussi fasciné par ce thriller d’une intensité rare.
Une intrigue haletante dès les premières pages
Deux morts suspectes, à quelques heures d’intervalle. Une femme retrouvée sans vie dans une cathédrale, un homme pendu face à sa maison. Un détail intrigant relie les deux victimes : un étrange tatouage sur la cuisse. Très vite, l’affaire prend une ampleur inquiétante.
Lottie Parker, inspectrice de police et mère de trois adolescents, se lance dans l’enquête avec une détermination féroce. Ce qu’elle ignore encore, c’est que cette affaire va réveiller des secrets profondément enfouis, liés à un ancien orphelinat : Sainte-Angèle.
Chaque page vous rapproche un peu plus de l’horreur, tandis que le passé et le présent s’entremêlent, révélant une vérité glaçante.
Une héroïne profondément humaine
Ce qui rend ce roman si addictif, c’est aussi la richesse psychologique de son personnage principal. Lottie Parker n’est pas une héroïne froide et invulnérable. Elle est faillible, touchante, épuisée. Veuve, mère débordée, elle tente tant bien que mal de concilier son rôle de parent avec une enquête qui la consume littéralement.
Vous vous attacherez inévitablement à elle. À ses doutes, à sa souffrance silencieuse, à sa force aussi, celle qui la pousse à ne jamais renoncer malgré les obstacles. Son duo avec son collègue Mark Boyd apporte une légèreté bienvenue, un brin d’humour dans une atmosphère autrement très sombre.
Un récit au rythme implacable
Patricia Gibney maîtrise parfaitement l’art du page-turner. La construction du récit, alternant entre le présent et des retours dans les années 1970, est d’une efficacité redoutable. Chaque chapitre, court et incisif, relance l’intrigue. Les révélations pleuvent, les fausses pistes s’enchaînent, et l’angoisse monte.
L’autrice parvient à installer une tension permanente, tout en abordant des thématiques profondément humaines : le deuil, les traumatismes d’enfance, la solitude parentale, la culpabilité, et les abus de pouvoir.
Impossible de lâcher le livre sans savoir le fin mot de l’histoire.
Des thématiques sombres, un réalisme poignant
Derrière la mécanique du thriller, Les Disparus de Sainte-Angèle est un roman de dénonciation. Patricia Gibney y expose, avec une plume fluide mais percutante, les atrocités perpétrées dans les orphelinats religieux irlandais du passé. Le récit met en lumière une époque où l’institution a pu couvrir des actes d’une violence inouïe.
Certains passages sont durs. Terriblement durs. Mais jamais gratuits. L’autrice fait preuve d’une grande sensibilité pour évoquer des réalités glaçantes sans tomber dans le sensationnalisme. Elle nous pousse à réfléchir, à ne pas détourner les yeux.
Une atmosphère sombre, mais une lumière au bout du tunnel
Malgré la noirceur ambiante, ce roman n’est pas dénué d’espoir. Il y a dans le combat de Lottie une forme de résilience, une volonté de faire justice coûte que coûte. Chaque avancée dans l’enquête est un pas vers la vérité, vers la lumière.
Et c’est ce mélange d’ombre et de lumière qui rend Les Disparus de Sainte-Angèle si captivant. Patricia Gibney réussit à nous tenir en haleine tout en nous touchant profondément.
Un roman policier qui marque durablement
Que vous soyez amateur de thrillers psychologiques ou simplement à la recherche d’un roman immersif, ce livre est fait pour vous. L’écriture fluide, les dialogues naturels, la mise en page aérée avec des passages de SMS comme « en direct », rendent la lecture particulièrement agréable malgré la dureté du sujet.
Et surtout, le personnage de Lottie Parker vous hantera bien après avoir refermé le livre.
Conclusion : Un polar intense à découvrir sans tarder
Un choc littéraire à ne pas manquer
Les Disparus de Sainte-Angèle est plus qu’un roman policier. C’est une plongée dans les méandres de l’âme humaine, dans les traumatismes enfouis, dans les secrets que certains veulent à tout prix garder. C’est un cri de vérité, une enquête menée tambour battant, une lecture qui bouleverse et captive.
Si vous aimez les histoires sombres, bien construites, et riches en émotions, ce roman est une véritable pépite. Préparez-vous à être pris dans un tourbillon d’émotions, de suspense et de révélations inattendues. Commandez-le sans plus attendre.
Titre : Les disparus de Sainte-Angèle
Autrice : Patricia Gibney
Traductrice : Jeanne Heneug
Nombre de pages : 624 pages
Date de Parution : 22 mai 2025
Editeur : éditions de L’opportun
ISBN : 978-2386710117
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4 commentaires
Je ne connais pas encore cette autrice mais c’est tout à fait le genre de polar que j’aime…
C’est un style que j’apprécie.
Ce titre doit être fort à lire, car j’imagine bien les horreurs qui ont pu avoir lieu dans cet orphelinat religieux, quand on sait ce qui s’est passé dans certains dans différents pays…
C’est une lecture puissante.