Un parfum de Zaizafoune, écrit par Aïda Hallit-Balabane est à la lisière du rêve, un récit de vie qui fait retour, aux images et aux sensations de l'enfance, mais évoque aussi des moments douloureux…
Un parfum de Zaizafoune
Un récit de vie, entre rêves et souvenirs
Aïda retourne aux sources des émotions et impressions qui ont marqué sa vie. Ce récit traverse différents lieux, Paris mais aussi Venise et Beyrouth, qui forment autant de relais pour les souvenirs.
L'identité, l'appartenance religieuse, l'histoire passée et présente, les séparations et les retrouvailles sont autant d'interrogations sur lesquelles portent Un parfum de Zaizafoun.
Une écriture fluide et poétique
Le texte, narré à la 3e personne, est aussi scandé par des poèmes qui font écho à l'Autre Scène, une scène éphémère qui s'échappe comme le parfum du zaizafoun, cet olivier de Perse qui fleurit pendant « dix jours seulement et (dont) le parfum s'évanouit et puis plus rien ! Comme s'il n'y avait eu ni ivresse, ni rêve, ni parfum et on se réveille avec la douleur du présent, la sauvagerie du réel ».
Une femme entre deux mondes
Ce récit dépeint une vie de femme partagée entre, d'une part, sa terre d'origine, le Liban, terre d'émotion et de frémissement, de bonheur dans des paysages enchantés d'où émanent tous les parfums de l'enfance, et d'autre part, la France, terre de culture et de raison.
Résumé
Dans une traversée entre le Liban et la France, ces deux frontières qui bordent la Méditerranée, berceau de tragédies depuis la nuit des temps, dans la réalité et par l’écriture, l’auteure laisse entrevoir un Orient qui, en dépit des drames qui le secouent depuis des décennies, reste foisonnant de sensibilité et de sensorialité et un Occident, notamment la France, enserré dans un étau social de plus en plus étroit et en proie à une détresse grandissante, telle une civilisation qui a du mal à formuler un appel susceptible de lui apporter une réponse secourable.
Aïda Hallit-Balabane
Aïda HALLIT-BALABANE, poète, écrivaine, psychanalyste, docteure en psychologie clinique, est née au Liban. Elle vit entre Paris et Beyrouth. Elle a été chargée de cours à l'Université de Paris-13 en France et experte auprès de la Cour d'appel d'Amiens.
Elle a également enseigné au Liban à l'université St-Joseph, et a été directrice de thèses à l'université du St-Esprit de Kaslik. Elle a publié chez L'Harmattan un recueil de poésie La désertée et un ouvrage L'écriture du trauma dans les Récits de la Kolyma de Varlam Chalamov.
4 commentaires
Certainement très intéressant …
» Bonne fin de semaine !
Hier, je n’ai pas compris pourquoi, je me croyais mardi … Pfff
La chaleur a de mauvais effets sur moi et je dois éviter le soleil à tout prix !
Gros bisoux avec des glaçons ♥ «
Oui, c’est vraiment une belle lecture
C’ est pourquoi je dis que l’ idéal est de vivre dans le pays où nous sommes nés
On ne choisit pas le pays dans lequel on naît, parfois on naît dans un pays, on grandit dans un autre