Jules-César est le premier roman d’Anne-Dauphine Julliand, auteure du best seller Deux petits pas sur le sable mouillé.

Jules-César
Jules-César a presque 7 ans. Il aime sa mère, son frère, sa vie à Ziguinchor et le baby-foot. L’existence parait simple, à un détail près : ses reins ne fonctionnent plus. Et les dialyses hebdomadaires ne suffisent plus à le soulager. Seule une greffe pourrait le guérir. Or, au Sénégal, on ne pratique pas ce type d’opération.
Son père, Augustin, construit sa vie professionnelle avec ambition et s’apprête à gravir une marche supplémentaire dans la plus grande société de téléphonie du Sénégal.
Or il est le seul à pouvoir donner un rein à Jules-César, ce fils malade dans lequel il ne se reconnait pas. Par devoir et par amour pour sa femme, bien plus que pour son fils, il accepte de l’emmener en France pour le sauver…
Une histoire père-fils
Chapitre après chapitre, alternant les points de vue de Jules-César et d’Augustin, Anne-Dauphine Julliand dévoile l’entrelacs délicat d’une relation entre un père et son fils, leur déracinement et leur adaptation dans un pays étranger. Chacun des deux doit repousser ses limites, vaincre ses appréhensions et puiser du courage dans des ressources insoupçonnées. Pour comprendre qui des deux a vraiment besoin d’être sauvé.
Un roman initiatique
Loin de chez eux, Jules-César et Augustin livrent une bataille contre la maladie, mais aussi contre d’autres ennemis bien plus intimes et plus sournois. À travers les rencontres et les relations qui se tissent, à travers la simplicité du quotidien et la difficulté de l’épreuve, ce roman évoque notre humanité, dans sa force et sa fragilité.
Le mot d’Anne-Dauphine Julliand
Anne-Dauphine Julliand explique :« La réalité suffit à raconter la vie. J’en ai fait l’expérience avec Deux petits pas sur le sable mouillé et Une journée particulière. Pourtant j’ai souhaité, pour ce nouveau livre, me confronter à l’écriture d’un roman.
À son apparente liberté. À son exigence.
Pour approcher la fiction, je me suis appuyée sur mon expérience et mes rencontres sans pour autant m’y limiter. Je me suis également rendue plusieurs fois à Ziguinchor en Casamance (Sénégal), d’où vient Thérèse la nounou qui a embellit notre vie familiale pendant dix ans. La maladie de Jules-César n’est qu’un prétexte, comme bien souvent dans la vie, pour interroger les priorités de l’existence et les contours notre humanité. »
14 commentaires
Hello Bernie
C’est assez courant qu’un parent donne un rein à son enfant s’il y a compatibilité . Je connais des adultes qui vivent qu’avec un rein depuis toujours..
Bon Vendredi
@+ Pat
Quand il y a compatibilité oui, et tu as raison de souligner que vivre avec un rein est possible.
Très intéressant. Je note 😉
» Bonne fin de semaine, en espérant passer à côté des orages,
quoiqu’un peu de pluie ferait du bien.
Mais ça fait peur quand on voit l’ampleur qu’ils ont, cette année !
Gros bisoux ♥ «
Merci
un livre qui devrait être en faveur du don d’ organes
C’est juste.
Curieuse et sceptique, car j’ai du mal à comprendre comment un enfant s de 7 ans peut lutter contre des ennemis intimes. Pas certaine d’apprécier le cheminement de pensée !
Pour comprendre il faut sans doute lire le livre, et comprendre ne veut pas dire apprécier le cheminement de pensée naturellement.
Bonjour Bernie. Je note ce titre qui me tente…
C’est une lecture que tu apprécieras.
Ça, c’est le bouquin par excellence que je ne lirai pas… Le genre d’histoire que j’ai vécue et cela ma suffit amplement.
Bise et bonne journée Bernie
Je te comprends totalement.
De drôles de retrouvailles entre père et fils ! Un livre sûrement très attachant.
C’est totalement ça.