Michel Ange, Léonard de Vinci – Correspondance imaginaire de Guillaume Robin édité aux Editions Ovadia est l'ouvrage d'un rêve devenu réalité, celle d'une réconciliation impossible entre ces deux grands maîtres de la Renaissance italienne.

Michel Ange, Léonard de Vinci – Correspondance imaginaire
Léonard de Vinci, peintre, ingénieur et savant universel, Michel-Ange Buonarroti, prodige de la peinture, sculpteur et architecte d'exception. Deux visions distinctes, deux caractères opposés et a priori incompatibles. Et pourtant, une relation étroite se noue au beau milieu de l'Automne 1516.
Vinci, installé à la fin de sa vie au Clos-Lucé prend la plume pour écrire à son jeune émule, Michel-Ange, séjournant, lui, à Pietrasanta à la recherche des plus beaux marbres destinés à la façade de la Basilique de San Lorenzo.
S'instaure entre eux un dialogue passionnant autour de leur pensée, de leur vie et de leurs œuvres. Des commentaires sur l'ingenium au débat sur le fameux paragone, de leur rivalité inscrite sur les fresques du Palazzo Vecchio à la naissance du David et du Cavallo, cette correspondance pleine d'esprit inaugure les grands enjeux de leur siècle.
S'appuyant sur une importante documentation, l'auteur expose ces témoignages inventés bien que vraisemblables qui jamais ne trahissent les visées de leurs auteurs et les faits de l'histoire passée. Les deux créateurs confrontent leurs idées, retracent leur vie et exhument le parfum d'une époque glorieuse et habitée
Un tout autre regard sur Léonard de Vinci à l'aube de l'exposition « événement » du musée du Louvre célébrant le 500e anniversaire de sa mort.
Extrait
“ Votre Bataille d’Anghiari, célébrant la lutte de notre peuple contre les Milanais, s’inscrivait dans la tradition chevaleresque ; je pris le parti de représenter une ribambelle de corps dénudés, à la beauté parfaite, se hâtant juste avant l’assaut final. J’optai pour des figures toutes en torsions et en raccourcis afin de témoigner avec plus d’ardeur de l’énergie créatrice anciennement proposée par Myron et Scopas.
Les corps se mêlèrent entre eux et ainsi se démarquèrent du schéma classique proposé par nos devanciers tels Signorelli et les frères Pollaiuolo. Grâce à ces artifices, ma fresque pouvait devenir le juste prélude à la Bataille d’Anghiari, au travers même de ce que je savais faire de mieux, à savoir peindre l’homme. ”
Guillaume Robin
Né le 26 décembre 1978, Guillaume Robin est essayiste et historien d’art.
Il est l’auteur de plusieurs ouvrages parmi lesquels Lettrisme, le bouleversement des arts (Hermann, 2010), Les Peintres oubliés, du Quattrocento à l’ère moderne (Ovadia, 2014), Picasso & Paris (Hugo & Cie, 2015), Les Secrets de l’Art moderne (Art3/Plessis, 2017) et Je suis… Paul Fort (Jacques André éditeur, 2017).
6 commentaires
Hello Bernie
Je n’ai jamais compris chez les français pourquoi ils ont toujours cherché à francisé les noms italiens ? On ne le fait pas avec les allemands, avec les anglais, avec les russes. Alors pourquoi les italiens . Pourquoi ne pas appeller Michelangelo et Leonardo da Vinci par leur vrais noms…..Je sais que pour nous niçois c’est évident , quand on parle des villes italiennes ont dit Genova et pas Génes, Firenze et pas Florence, Torino et pas Turin…… Quoique pour Paris nous disons bien Parigi hi hi hi Mais on dit Tolosa….capito ?
Come stai Bernie Va bene …..
Bouona journada
Pat
Vaste sujet ! Et pourquoi sommes -nous les seuls à parler de Pékin, alors que partout dans le monde on parle de Beijing … Tutti bene
Il est vrai que léonard Da Vinci se prête à ce genre d’ exercice
Mais l’exercice n’est pas si facile.
Voilà qui me tente bien !
Une correspondance imaginaire à découvrir