Printemps naissant
En un long confinement…
J’en ai presque oublié
Le bleu,
La courbe du ciel
Et la fleur dans le champ…
J’en ai presque oublié
Les ragots
Au coin des rues
Ou les doux papotages…
J’en ai presque oublié
Les longues mains serrées,
Les tiennes entre les miennes,
Les miennes entre les tiennes,
Enlacées…
J’en ai presque oublié
Le vent
Qui siffle avec bonheur
Le vert des prés,
La sécheresse de l’été…
Pourvu qu’on sorte à temps !
8 commentaires
j’ai presque oublié le bruit de ma moto….mais non ça ne s’oublie pas le bruit d’une Harley !
Tu ne l’as pas enregistré ?
Mais on a l’ espoir de revivre tout ça bientôt
Vivement le jour d’après
Plus que le poème, car non, moi je n’ai oublié, j’adore cette photo !
super !
Comme c’est réaliste ! J’espère que ça ne va pas durer des mois !
j’ai peur que ce soit le cas