Poème à la lune et à ces nuits noires
Où nous attendons, remplis d’espoir,
L’oiseau du soir…
Poème à la lune comme une douce folie
Qui parfois, éclaire nos nuits
D’insomnie…
Dans l’obscurité, nous avons applaudi
Et puis, nos mains tendues d’infini
Nous avons ri…
Nous avons tissé patiemment nos toiles,
Tendu nos petites joies telles des étoiles
En cavale…
Sortis de nos prisons un soir d’été,
Nous avons, l’air et la joie, respirés
Yeux fermés…
Jusqu’à l’automne des feuilles craquantes,
Où, à nouveau enfermés, certains descendent la pente
De la folie errante…
Et ils crient à la lune comme des loups hurlant
Dans l’air du soir et dans le vent,
Des cris de sang !
Hôpitaux pleins à craquer des raisons perdues,
Que sera ce printemps : une joie nue,
Ou bien des rues sans issue ?
Alors, pour ne pas trop m’inquiéter,
Je regarder pousser les premiers blés
Verts et bientôt dorés…
Copyright Solange Schneider-Zalma
Un poème signé Solange Schneider pseudo Zalma écrivain, auteur de « Chemins étranges » et « Points de fuite »
8 commentaires
j’aime les champs de blé plus que les champs de mots
Les champs de blé peuvent inspirer de beaux chants de mots.
il est vrai qu’on peut se poser la question
Exactement
avec les docteurs au pouvoir, il ne faut pas s’attendre à des miracles….
Pour avoir des miracles, faut-il demander à Dieu d’être au pouvoir ?
Superbe poème merci de l’avoir soumis
avec plaisir