Anatole Deibler avait le goût du travail bien fait. Gérard A. Jaeger dresse une biographie intime de ce fils et petit-fils de bourreaux.
Anatole Deibler
Il fallait donner des gages de sérieux à la République pour mériter sa confiance. Au vu de son bilan et de sa longévité (de 1885 à 1939) on a tout lieu de croire que ce fils et petit-fils de bourreaux fut à la hauteur des espoirs mis en lui.
De Ravachol à Landru, du pauvre type au grand criminel, la « veuve » sous son mandat aura fait œuvre de justice à 395 reprises.
Deibler fut certes un fonctionnaire consciencieux.
Mais Gérard A. Jaeger, qui a longuement travaillé sur ses « carnets d’exécutions », dresse de lui un portrait intime, celui d’un homme plus complexe que ce que les journaux à sensation de l’époque avaient bien voulu dire de lui.
Gérard A. Jaeger
Historien, essayiste, Gérard A. Jaeger est l’auteur d’ouvrages qui font référence, tel que : Prises d’otages, le plus vieux commerce du monde (l’Archipel) ; Il était une fois le Titanic (l’Archipel) ; L’Immigration, un état des lieux à repenser (Eyrolles) ou Les Rosenberg, la chaise électrique pour délit d’opinion (Le Félin). Il est aujourd’hui grand reporter autour du monde pour Sept.info.
6 commentaires
Mon Dieu quelle horreur …
ET ça fait partie de l’histoire de France
quel dommage qu’on n’ utilise plus la guillotine !
je ne pense pas que ça changerait grand chose
Brrrrr macabre ça pas pour moi. Bonne semaine
C’est une partie de l’histoire de la France