La planète et l'humanité courent-elles à leur perte ? Est-il trop tard pour sauver le climat ? Est-ce bien utile, face à l'ampleur de la catastrophe, de faire preuve de sobriété dans nos comportements… ?
Jean Jouzel, ancien président du GIEC, l'un des plus grands climatologues français, apporte des réponses claires aux questions de Baptiste Denis, citoyen de la jeune génération.
Climat : Parlons vrai
Au fil du temps, alors que l'ampleur de la pollution et de l'épuisement des ressources liés à l'activité humaine sur terre étaient révélés, climato-scepticisme et théories de l'effondrement ont gagné du terrain.
« Foutu pour foutu… » Et les jeunes générations de se sentir perdues entre ces deux extrêmes, qui dominent nombre de débats publics actuels sur le climat. Qu'en est-il réellement ? Faut-il croire que tout est perdu ? Et si non, quels sont les leviers d'action ? Le « lobby citoyen » a-t-il un rôle à jouer ? Autant de questions que Baptiste Denis, vingt-cinq ans, a posé à Jean Jouzel, l'un des plus grands climatologues français. Il en résulte un dialogue passionnant, vivant, concret. Non, il n'est pas trop tard pour changer les choses. Mais il est plus que temps de passer à l'action.
Jean Jouzel
Directeur de Recherche émérite au CEA, Jean Jouzel a fait dans cet organisme l'essentiel de sa carrière scientifique, largement consacrée à l'étude de l'évolution du climat à partir de l'analyse des glaces polaires. En 2012, il a reçu le Prix Vetlesen, considéré comme le « Nobel des Sciences de la Terre et de l'Univers ». Il est membre de l'Académie des Sciences et de l'Académie d'Agriculture, et membre étranger de celle des États-Unis.
Baptiste Denis
Après un baccalauréat scientifique, Baptiste Denis a étudié à l'ISCOM-Paris puis à l'ESJ-Paris. Il est l'auteur d'un roman, Robin & Alice, et d'un essai, Messages pour la planète, publiés chez Edilivre en 2019, qui traitent des questions environnementales.Il conçoit aujourd'hui des panoramas de presse à l'attention de clients de divers secteurs, politique, énergétique ou financier.
6 commentaires
Les plus gros pollueur de la planète sont les chinois et au lieu de les isoler on continue à commercer avec eux….
ah le commerce….
avec Jouzel, c’ est toujours la catastrophe, il rend l’ homme responsable alors que même sans lui il y aurait un changement climatique
peut-être différemment
Pas trop tard mais ça va l’être car peu passe vraiment à l’action suivant certains pays!
oui…