Parution aux éditions Unicité du 23ème livre de l’écrivain Régis MOULU : J’ai rencontré l’infini et il est encore en moi … une invitation à se donner plus d’espace intérieur !
J’ai rencontré l’infini et il est encore en moi
Se donner de l’espace au moment où il faut réenchanter le monde
Écrit comme par résonance à la COVID, ce nouveau recueil entend participer au réenchantement du Monde, tant il y a une hygiène existentielle à toujours se réinventer. Pour se faire, l’auteur consigne, dans des mots choisis, l’essentiel qui nous hante et qui nous chavire.
Et, à ce bal des mots qui convoque et saisit, sa plume danse et nous met face à nos contingences les plus nues. Cette « méta-poésie » vire dès lors au bonheur, celui de se savoir en capacité de réanimer et revivifier notre présent monde tant éprouvé. Le rapport à l’autre, comme dopé par notre devoir d’action, est pleinement investi et revalorisé, voire sublimé.
Au final, une « beauté de frappe » point sous la constellation de ses trouvailles et formules éblouissantes : le lecteur en retirera l’impression de vivre au coeur même d’un feu d’artifice composé de mots où précision et richesse révèlent une immense générosité. En cela, cette oeuvre se rêvera en talisman, pour le moins de par le désir de l’auteur qui l’a nourrie, infiniment.
La patte [emplumée] de l’auteur : offrir des idées qui se présentent en millefeuilles
La particularité de l’ouvrage est de générer de l’espace, tant l’auteur investit la totalité de notre monde, invisible inclus, afin de mieux le mettre à notre disposition. Cela respire et inspire une grande liberté. Pour nourrir ce dessein, il navigue avec maestria sur plusieurs niveaux : images, sensations, émotions, sentiments, suggestions, rêves, symboles, idées, axiomes…
Aussi, entretient-il les confusions heureuses et facilite-t-il les passages : ainsi corps et pensée s’unissent comme pour mieux se substituer, poésie et réalité s’interchangent et se prêtent effrontément leurs habits.
Ce livre est aussi un plaidoyer pour la Culture, indiscutablement « essentielle »
« De même que la vraie Politique est essentielle, la Culture correspond à notre fondement et appartient à notre « savoir-survivre » le plus actif. Ce que l’Humain garde en soi, ce pour quoi il avance, ses plus belles richesses et nos plus forts souvenirs au présent sont ceux que la Culture nous transmet. L’esthétique, la grâce, notre vitalité constituent donc ses trésors inépuisables bien que bizarrement malmenés ou négligés. Sous la nécessité de la nuance, laissons alors le divertissement aux dépressifs occasionnels.
Et si la société évolue, se bonifie, c’est uniquement parce qu’elle s’interroge sur ce qui la constitue, à savoir sa capacité à mettre en débat, en réflexion, en perspective des idées. Ainsi, la jeune fille éclairée et turbulente qu’est l’art pousse au positionnement, facilite les engagements, exhorte à consacrer ce qu’on a d’essentiel : nos valeurs.
De même qu’on a besoin de politiques exempts de toute confiscation, on souffrirait de ne pas avoir accès à des artistes généreux dont la promesse d’espace qu’ils nous tendent via leurs œuvres variées, nous permettrait, assurément, de mieux nous détendre. Plaisirs partagés élevés à la puissance du bien-être et du « savoir-être » sont en jeu, céans en danger, bientôt en dotation ». Voilà comment Régis Moulu contextualise sa présente œuvre. Et c’est cela qui se niche dans ses poumons, ajoute-t-il.
Par ailleurs, il est temps que la poésie ait une autre place en France : elle est le sang épais et vermillon de la littérature : que chacun s’emploie donc à mieux l’identifier, à exiger qu’elle soit représentée tant elle est l’incarnation au présent de notre âme dans tous ses états, martèle Régis Moulu entre deux tremplins poétiques.
Extrait de « La palpitation défiante », p. 42
« À te mirer, à tenter ce bonheur simple,
il y a toute une maison qui s’éclaire dans ton visage,
quelques personnages de rêveries
pénètrent alors le cirque de ton faciès
pour peu que le soleil de mes envies
les montre et les raconte,
dos de zébu est ta main qui passe pour te gratter,
tel un nuage de papier doré,elle soulève des poussières
de pensées et de doutes qui forgeront notre futur,
de ta bouche ouverte en accordéon,
un rose primitif me tend
sa colonne de lumière, une cigarette que j’allume bien volontiers […] »
Régis Moulu, écrivain attitré de la Compagnie du Chercheur d’Arbres
L’association Saint-Maurienne (Val de Marne), la Compagnie du Chercheur d’Arbres est heureuse de soutenir et promouvoir son auteur associé : Régis Moulu. Au-delà de sa production théâtrale liée à nos créations, nous soutenons l’ensemble de son oeuvre en nous faisant le relais informationnel et commercial de tous ses ouvrages, et plus particulièrement de son nouveau recueil d’écrits poétiques : J’ai rencontré l’infini et il est encore en moi paru aux éditions Unicité.
8 commentaires
La culture est notre oxygène …..
oh que oui
bien utile en ce moment
je crois que oui
excellente présentation merci Bernie
avec plaisir
Merci pour cette lecture!
avec plaisir