Je ne suis pas ta mère, le premier roman autobiographique de Rosemonde Pierre Louis, est une histoire terrible, pleines d’horreurs mais aussi d’espoir.

Je ne suis pas ta mère
L’histoire de quatre générations de femmes enfermées dans un huis-clos mental qui se croisent sans jamais se rencontrer jusqu’au moment où les secrets qu’elles partageaient sont devenus des fardeaux assassins.
Quatre générations de lionnes aux caractères identiques ; indomptables, toujours fâchées, jamais conciliantes, téméraires, têtues, habiles, souvent manipulatrices, toujours tristes, sauf une, se reconnaissent le jour où la benjamine décide de parler.
Cette dernière, c’est Rosemonde Pierre Louis.
Rose a dit “Nul n’est responsable de sa naissance, de l’endroit et du moment où il vient au monde. Nous sommes ce que nous sommes car nous sommes le fruit d’un enchaînement de circonstances.”
C’est pourquoi avant ses 40 ans, elle comprend que les tabous pourrissent les relations, que les non-dits empêchent l’union, divisent les familles, maudissent les fratries et renforcent les rancunes.
Pour notre salut, pour ne pas sombrer dans la folie, pour celles qui viennent après, elle a écrit. Elle a nommé le mal ! Et il prend racine en Haïti.
L’histoire de la couverture
La couverture, Rosemonde Pierre Louis la voulais forte, cruelle mais ivre d’espérance.
Un dimanche soir, après avoir couché ses enfants Rosemonde errait sur internet à l’affût d’une photo pour la couverture de son livre. Cela faisait plusieurs soirs qu’elle cherchait, elle commençait à désespérer. Et sans s’y attendre, la photo était là. Elle l’attendait. Elle en était convaincue ! Elle en est follement tombée amoureuse. Ses couleurs, son atmosphère, ce qu’elle disait et ce qu’elle ne disait pas, tout l’avait émue.
La petite fille assise, seule, par terre, vêtue de son uniforme d’écolière, portant fièrement ses jolies tresses ornées de rubans enlaçant fermement son cartable pourrait être la petite fille qu’elle était.
Un enfant triste mais pas abattue.
En grande hâte, elle écrit à son auteur. Frank Domahs est un photographe Allemand qui voyage beaucoup. Il n’est ni sur les réseaux sociaux, ni joignable via un agent et son site internet est obsolète depuis fort longtemps.
Elle a finalement envoyé un message via le formulaire de contact. Et Frank a mis une semaine à lui répondre. Une éternité pour elle. Elle lui a expliqué le projet du livre. Et il lui a raconté l’histoire de la photo.
Cette dernière a été prise en décembre 2011 dans une école du projet salésien « Œuvre des Petites Écoles de Père Bohnen » à Port-au-Prince, en Haïti. Durant des années Frank a documenté le travail d’une organisation humanitaire allemande dans les bidonvilles de Port-au-Prince, qui prodiguait des soins médicaux aux enfants des rues.
Frank a refusé de lui vendre la photo. Il lui a souhaité beaucoup de succès en insistant pour qu’elle le rende fière. Elle l’a promis. Sa photo fera les tours des plateaux de télé.
Rosemonde Pierre Louis
Rosemonde Pierre Louis est une femme d’affaires Franco-Haitienne qui évolue dans le secteur des médias. Elle quitte Haïti à l’âge de six ans et grandit à Paris puis à Clichy-sous-Bois. Elle commence sa carrière comme attachée de presse chez Universal Music et travaille pour différentes chaînes de télévision dont MTV et MCM avant de fonder LIIE, un magazine de luxe et de cultures urbaines.

Après l’arrêt de son magazine, elle devient attachée de presse indépendante où elle prend en charge les relations presses culturelles de belles maisons de cosmétiques Française ou encore elle accompagne différents grands groupes comme le Parc de la Villette et Évian.
En 2016, elle fonde l’agence CPASDELACOM, spécialisée en communication digitale et marketing d’influence.