"Soleil Blanc" est un roman en deux tomes qui fait écho à l'actualité la plus récente. Cette aventure se déroule dans un monde où un bouleversement climatique a décimé une grande partie de l’humanité.
Soleil Blanc
Et si l'amour n'était plus un droit ?
Les survivants se sont réfugiés aux pôles de la planète pour échapper aux dangers d’un soleil qui tue ou qui ne se lève plus pendant des mois, les plongeant dans une obscurité totale. Ils ont reconstruit un monde semblable à celui du XVIIIe siècle, privés des avancées modernes mais surtout des libertés.
Ils ont érigé une République, Pangée, protégée par un mur, où la vie est régie par un système de castes et où toutes les minorités ont perdu leurs droits. Au-delà de cette frontière, c’est l’inconnu…
C’est dans ce monde difficile et rigoureux que les personnages de Lise Muscat Verceil vont devoir vivre et se battre pour avoir le droit de s’affirmer et de s’aimer.
Car "Soleil Blanc" est avant tout une histoire d’amour. Amour fraternel au cœur des rancunes familiales. Amour interdit par les liens du sang ou des lois d’une société inégalitaire qui ne reconnaît que l’union des êtres de même naissance et qui interdit l’homosexualité. Et c’est dans cette tyrannie que vont se déchaîner les passions de tous ceux qui n’ont pas le droit de s’aimer.
"Soleil Blanc" est aussi l’histoire d’hommes et de femmes qui devront lutter pour être libres de leurs choix, de leur identité et de leur droit à décider de leur avenir.
Ce livre est un mélange de passion, de haine et d’amour, dans un monde hostile et féroce.
Un roman qui s'inscrit dans l'actualité de notre monde et de ses dérives
À mettre entre toutes les mains, "Soleil Blanc" fait de la dystopie une toile de fond pour aborder des sujets qui nous concernent tous : les changements climatiques et leurs conséquences pour l’humanité, les dangers d’une liberté fragile quand le monde change, ou encore la perte des droits des minorités et des femmes dans une société qui asservit pour sécuriser.
Autant de thèmes très sérieux qui sont abordés avec une grande finesse dans ce livre qui s'adresse à un large public : la romance emporte les lecteurs.trices et les tient en haleine de la première à la dernière page.
Lise Muscat Verceil précise :
"À la portée de tous, ce roman s'adresse à un large public. Il passionne notamment les jeunes adultes qui se reconnaissent dans une société difficile et oppressante."
Livre I
Après un grand bouleversement climatique qui a exterminé une partie de l’humanité, les survivants se sont réfugiés aux pôles, seuls endroits viables du monde.
Le soleil, qui a brûlé toutes les terres du centre de la planète, est soit omniprésent dans le ciel et mortel à certaines heures de la journée, soit invisible, livrant les hommes à l’obscurité absolue. Les rescapés de cet exode ont construit un nouveau monde dans lequel ils ne sont pas tous arrivés : Pangée. Cette terre se cache derrière une frontière solide sur laquelle ils ont érigé un mur, interdisant son accès à tous ceux qui sont à l’extérieur.
Aidan revient de cette frontière qu'il a défendue pendant cinq ans pour découvrir que la vie a changé pendant son absence et que ceux qu'il a laissé ont grandi. Il devra lutter pour résister à l'attirance qu'il éprouve pour Nina, avec qui il a été élevé mais qui est éprise de son jeune frère Nathan.
Cependant, ce dernier est en danger, victime de vieilles rancunes et de l’oppression d’une société inégalitaire.
C’est ensemble, et en tentant de résister à tout ce qui les rapproche irrésistiblement, qu’ils devront essayer de sauver Nathan.
Bravant un monde sans pitié et injuste, ils lutteront pour des combats qui les dépassent, mais qui les emmèneront au bout d’eux mêmes…
EXTRAITS
Extrait 1
"Céleste ferma les lourds volets de la fenêtre de sa petite chambre. Dehors il faisait un froid glacial. Le vent hurlait, violent, lugubre.
La nuit arrivait, la longue nuit, celle qui s’installait durant de longs mois, enfermant les hommes dans la peine et l’angoisse. Il paraissait même que lorsque tout avait commencé, elle avait duré presque une année. Pour survivre, il fallait être fort, se cacher, se battre et surtout, ne jamais abandonner.
Vivre sans soleil était un défi. D’abord, il fallait se nourrir. Aucune plantation ne résistait à la nuit. Les récoltes fanaient, la terre se tarissait et ceux qui n’avaient pas été prévoyants ou ceux qui ne possédaient rien, vivaient de longs jours de famine et de souffrance, entraînant avec elles des luttes sanglantes pour du pain ou pour un peu de chaleur. De plus, vivre dans la nuit c’était aussi vivre dans la peur. Les ombres étaient froides et dangereuses, presque toujours hostiles. Souvent, il fallait se cacher et se battre.
Céleste disait toujours que les hommes n’étaient pas faits pour vivre sans le soleil. Sans la lumière, c’était le froid, la peur, l’absence de vie.
Comment en était-on arrivé là ? songeait-elle. Cette terre jadis si belle avait fini par prendre sa revanche et elle le leur faisait lourdement payer. Comment se pouvait-il qu’en une vie de femme, si longue soit-elle, les choses aient pu autant changer ? Les hommes vivaient aujourd’hui dans un monde à la merci des éléments, un univers féroce et difficile où il n’y avait pas de place pour tous. Une terre ravagée par la famine, la maladie, la nuit… le soleil brûlant."
Extrait 2
"Il fit glisser la robe le long de son corps offert, la souleva entre ses bras, et la déposa avec délicatesse sur les draps qui les attendaient. Elle se laissa aller avec indolence et désinvolture, comme appelée à la reddition.
Ce fut lorsqu’il l’entendit gémir en signe d’acceptation et d’abandon qu’il se sentit étranglé par leur trahison.
Ils s’étaient fourvoyés, perdus, et ils s’étaient menti.
Il se maudit de sa faiblesse.
Il s’arracha à son corps dans un supplice, gémissant de frustration et de rage.
— Je ne peux pas, déclara-t-il essoufflé et terrorisé. Nous n’avons pas le droit ! Toi et moi ça ne sera jamais possible… Jamais…
Il se retourna avec violence et quitta la chambre dans une précipitation surprenante.
Il se dirigea vers le jardin, mais les rondes autour du feu n’avaient pas encore cessé. Il rejoignit alors discrètement les écuries où il sella un cheval, et s’évanouit dans la nuit en hurlant son désespoir comme un blasphème."
Livre II
Nathan et Nina qui se sont enfin retrouvés quittent Shankara et partent à la Capitale. Elle, pour fuir un amour malheureux, lui, pour en retrouver un qu’il n’a pas su reconnaitre.
Mais leurs chemins vont croiser ceux d’hommes et de femmes qui sauront éveiller leurs consciences à des rêves bien plus grands que l’amour ou le désir : la liberté. La terre providentielle qu’ils pensaient être leur ultime chance de survie n’est-elle pas celle qui les détruits, les asservis et les rend aveugles ?
Dans le tumulte d’un monde sauvage, à la merci des éléments et de la tyrannie politique, ces hommes luttent pour défendre les droits de tous ceux qui n’en ont plus. C’est ce que vont apprendre Aidan, Nina, Nathan et tous ceux qui, autour d’eux, vont découvrir qu’il n’existe pas qu’une couleur de peau, une seule façon d’aimer, ni une seule terre sur laquelle il est possible de vivre…
C’est dans l’adversité et dans la douleur, mais aussi et surtout grâce à leur amour, qu’ils comprendront que les hommes sont meilleurs quand ils ne sont pas divisés et que c’est de leur différence que naissent la force et l’équilibre.
Ensemble, ils combattront aux cotés de tous ceux qui rêvent de liberté, et, c’est dans cette tourmente qu’ils s’apercevront qu’ils sont capables de s’aimer au-delà de tout et en dépit de tout…
EXTRAITS
Extrait 1
"— Merci à vous d’être ici ce soir en dépit des risques, commença-t-il. La même soif de liberté nous réunit et nous pousse à nous écouter et à nous comprendre.
Pangée est une République qui ne nous apportera rien d’autre que de la souffrance, puisque nous n’adhérons pas à ses principes totalitaires et à son absence d’équité et de tolérance.
Beaucoup d’entre vous sont des oubliés ou des exclus, pour des opinions ou des différences. D’autres sont des incompris, des révoltés, ou simplement des malheureux. Mais nous avons tous le même rêve.
Nous venons d’horizons différents, et nos naissances nous séparent depuis toujours. Pourtant, nous avons réussi à nous retrouver, parce que c’est simplement inacceptable.
Je viens d’un District où la vie est difficile pour ceux qui travaillent. La misère et la faim sont le quotidien des paysans qui nourrissent une élite oisive.
Charlotte Lombard est née ici à la Capitale, mais en tant que femme, elle a été victime de violences dont elle n’a jamais pu se défendre car elle n’a juridiquement aucun droit, comme beaucoup d’entre vous.
Jean Zola est né, à Elysium, au-delà de la frontière, celle qui vous fait si peur mais où les hommes ne sont ni agressifs ni dangereux.
Pangée s’est bâtie sur la terreur et sur la différence, afin de nous séparer pour nous empêcher de nous entendre.
Nous pouvons dépasser ces clivages ridicules et inutiles, et nous unir pour tout recommencer.
Derrière le mur, des hommes attendent pour vous libérer, pour vous rendre ce qu’on vous a pris, ce qu’on vous a volé sans jamais vous demander votre avis. Mais aujourd’hui, vous avez le droit, vous avez le devoir de tout reprendre, et c’est avec eux que nous pouvons tout recommencer !"
Extrait 2
"La première fois que Nina s’était approchée de cette montagne de pierres et d’acier, elle avait pensé qu’elle avait découvert l’enfer. En arrivant à Elysium, elle était inconsciente. Elle n’avait donc pas vu cette monstruosité que les hommes avaient construite pour s’empêcher de s’unir.
Ce mur immense portait en lui toute l’intolérance et la cruauté de ce qu’il représentait.
Il s’élevait sur une dizaine de mètres en un amoncellement de sable, de cailloux, de roches et de débris. Il était triste, sale, et puant le désespoir.
Mais surtout, il était dangereux et impitoyable.
Nombreux étaient ceux qui avaient tenté de le franchir de chaque côté, pour des raisons toujours légitimes ou nécessaires.
Mais très peu avaient eu la chance d’y parvenir.
Des cadavres jonchaient cette frontière sordide de part et d’autre de ce mur funeste.
Ce cimetière de rêves assassinés s’étendait sur des centaines de mètres, dévoilant l’horreur et l’absurdité de l’intolérance humaine."
Lise Muscat Verceil, auteure azuréenne
Née en 1973, Lise Muscat Verceil est passionnée de lecture et de musique depuis son plus jeune âge. Elle a suivi des études d’Histoire à l’université de La Sorbonne et de Piano à l’école Normale de Musique de Paris.
En parallèle, Lise a toujours écrit, animée par le besoin de coucher sur le papier toutes les histoires qu'elle a dans la tête. Mais ces projets ne sont jamais concrétisés.
Et puis il y a un peu plus d'un an, Lise a eu un véritable déclic.
"En admirant l'un des fabuleux couchers de soleil de notre belle région, je me suis demandé quel genre de vie serait la nôtre si nous en étions privés. C’est à cet instant que Soleil Blanc a vu le jour dans mon esprit."
Ce roman s’est écrit tout seul, en un peu plus de huit mois, comme s’il était gravé dans sa tête et qu’il avait suffi à ses doigts de suivre le fil de son imagination.
"Ces moments d’écriture ont été un pur bonheur qui m’ont apporté une joie intense. Mes personnages sont devenus mes amis et mon histoire m’a envahie pour m’absorber entièrement."
6 commentaires
pour l’ instant c’ est une dystopie
possible
Pour l’instant la liberté est bafoué et avec toutes ces accusations, on a l’impression de revenir au temps de l’inquisition ou les femmes étaient accusées de sorcellerie à tord ou à travers. Sauf qu’aujourd’hui, c’est le contraire, l’inquisition est pour les hommes…
Bon Vendredi
c’est la parité
je viens de mettre les deux dans ma liste pour une prochaine fois. Merci
super