Avec 1991, Franck Thilliez nous livre un thriller exceptionnel où Franck Sharko arrive au 36 et mène sa première enquête. Voici mes 3 raisons de le lire absolument.
1991
3 raisons de le lire
- Le 36
- Sharko,
- L’écriture
Le 36
Franck Thilliez a choisi comme lieu principal de l’enquête le 36. Le 36, quai des Orfèvres est le bâtiment où se trouvaient le siège, l’état-major et les services communs de la Direction régionale de la police judiciaire de la préfecture de police de Paris. Attenant au Palais de justice de la capitale, il est situé au numéro 36 du quai des Orfèvres, sur l’île de la Cité, face à la rive gauche, dans le 1er arrondissement. Être du 36 était le graal pour un policier. Placer la première enquête de Sharko dans ce lieu mythique est un coup de génie.
Sharko
Franck Thilliez a profité du confinement pour écrire 1991, et il plonge le lecteur dans la première enquête de son personnage fétiche Sharko. Un retour arrière que je n’ai pas vécu puisque c’est le premier livre que je lis de Franck Thilliez, et ce n’est certainement pas le dernier. L’arrivée de Sharko, le bleu du groupe, le numéro 6, au sein du 36 l’entraîne à de profondes réflexions sur son éthique de policier, la séparation entre sa vie privée, et sa vie professionnelle : c’est totalement captivant.
L’écriture
L’écriture de Franck Thilliez est totalement addictive, une fois le livre ouvert, vous risquez d’y passer la nuit si comme moi vous le commencez un soir. Franck Thilliez emmène le lecteur dans une intrigue très haut de vol, il sait l’attirer vers de fausses pistes, il a l’art de nous manipuler.
Avec son style, Franck Thilliez reste le maître du jeu en gérant le suspense à la perfection, semant des indices, passés anodines, mais qui vont se révéler essentiels pour le dénouement qui est absolument fabuleux.
Franck Thilliez va nous entrainer sur des thèmes différents comme le vaudou, la magie illusionniste à la Houdini … Le secret du jockey est une petite pépite. L’intrigue et les différentes pistes sont toujours crédibles et cohérentes, c’est une des forces de ce fabuleux thriller.
Un peu plus
Franck Thilliez nous plonge dans l’année 1991, en plus d’être un palindrome, est un véritable retour dans une vie d’avant, sans téléphone portable, sans internet, sans fichier centralisé, avec les balbutiements des ordinateurs (que l’on imagine très prometteurs). 1991, une année dont je me souviens, et le regard de Franck Thilliez sur cette année 1991 a une valeur à la fois explicative mais est aussi un témoignage pour celles et ceux qui n’ont pas connu cette époque.
Les références à cette année 1991 sont très nombreuses : walkman (qui n’en avait pas un), Benetton (et ses publicités provocatrices), la Dernière séance (émission culte présentée par Eddy Mitchell), la fameuse cassette de Gainsbourg à Gainsbarre. Le décor est parfaitement décrit en mode machine à remonter le temps !
Evidemment le métier de policier était totalement différent. La technologie reposait sur le début des recherches ADN, les cabines téléphoniques, les minitels et des faxs… Les procédures étaient tapées à la machine à écrire avec des carbones…. L’enquête avait un rythme qui pourrait sembler plus lent, plus instinctif aussi, plus borderline parfois, avec un côté où l’humain était au cœur de l’enquête, et Franck Thilliez l’utilise parfaitement.
L’histoire
La première enquête de Franck Sharko !
En décembre 1991, quand Franck Sharko, tout juste sorti de l’école des inspecteurs, débarque au 36 quai des Orfèvres, il comprend rapidement que ses années d’expérience à s’occuper de la petite délinquance du nord ne lui serviront à rien. Ici, il a tout à réapprendre…
Dès son arrivée, on le conduit aux archives où il est chargé de reprendre, avec un regard neuf, l’affaire des Disparues du Sud parisien. L’état des lieux est simple : entre 1986 et 1989, trois femmes d’une trentaine d’années ont été enlevées dans les parkings de leurs immeubles et retrouvées dans des champs en banlieue, violées et frappées de multiples coups de couteau. Malgré des centaines de convocations, de nuits blanches, de procès-verbaux, le prédateur court toujours. Alors l’enquête continue en arrière-plan.
Sharko y consacre tout son temps jusqu’à ce qu’un soir, un homme paniqué se pointe au 36. Il vient d’entrer en possession d’une photo figurant une femme couchée dans un lit, les mains attachées aux montants, la tête enfoncée dans un sac en papier marron et reposant lourdement sur la poitrine. Une photo derrière laquelle une adresse a été écrite à la machine.
Lorsque le jeune inspecteur décide d’aller y effectuer un contrôle d’usage, il tombe sur une scène de crime tout aussi intenable qu’incompréhensible…
Franck Thilliez
Né en 1973 à Annecy, Franck Thilliez est un écrivain et scénariste français spécialisé dans les thrillers. Connaissant le succès grâce aux enquêtes de son commissaire Franck Sharko et de l’inspectrice Lucie Henebelle, il est l’un des auteurs du genre les plus vendus en France.
10 commentaires
A Paris, je préférais aller au 69 ….
je te comprends
ça donne envie
alors go
Je ne sais pas pourquoi moi qui adore lire des thrillers, je n’accroche pas avec cet auteur…il faudra que je tente à nouveau d’en lire un jusqu’au bout…
C’est le premier que je lisais de cet auteur
Jolie critique ça donne envie. Bonne journée
c’est fabuleux
Je note , j’apprécie l’auteur et les enquêtes menées par ses personnages fétiches .
je le découvre et j’apprécie aussi