L’appartenance !
Parfois nous nous infligeons nous-même une règle qui nous maintient prisonniers dans nos propres certitudes. Parmi ces certitudes se trouve l’appartenance.
Nous pensons que ce qui nous appartient est acquis à vie jusqu’à accabler de jugement la personne qui transgresse la règle.
Comment sortir de cette certitude ?
Pour en sortir, il faudrait tout d’abord remettre en question l’appartenance et il n’y a pas meilleur moyen que la fin de vie pour y parvenir.
Qu’est-ce que nous emportons avec nous dans nos cercueils lors du départ ?
Il suffit juste de se poser cette question pour prendre conscience qu’il n’y a rien ou personne qui puisse nous appartenir. Une fois que nous avons bien intégré cela, nous mettons en lumière l’une des facettes de la liberté.
Nous ne sommes pas libres si nous accordons de l’importance à l’appartenance !
Cependant, le mental trouve toujours un moyen de se dissimuler même après avoir remis en question l’appartenance.
Où se cache-t-il donc ?
Vous avez certainement eu l’occasion d’avoir le témoignage de personnes qui partagent leurs partenaires de vie jusqu’à même penser qu’il s’agit d’une liberté et d’amour. Une liberté illusoire, lorsque le mental se cache dans le partage.
La non-appartenance ne signifie pas le partage de partenaire de vie, cela signifie tout simplement d’« ACCEPTER » qu’il ou qu’elle puisse avoir une place dans son « CŒUR » pour quelqu’un d’autre.
À ne pas confondre avec l’échangisme qui existe déjà depuis des lustres et qui n’est que l’un des stratèges du mental qui nous berce dans l’illusion de la liberté, pour maintenir encore une fois de plus, la personne dans sa propre prison, celle de l’asservissement sexuel.
En ces temps de changement, le mental essayera de survivre jusqu’à même faire croire qu’échanger son partenaire est une liberté.
Un texte signé Lisa Luce auteure de Au cœur d’une Lyrienne