Olivier Durand-Mille propose une biographie étayée de ce travailleur acharné qui œuvra auprès de Charles VIII, Louis XII, et enfin François 1er, en tant que trésorier, diplomate, conseiller.
Robertet l'ami français de Machiavel
Il existe à Blois une rue « Florimond Robertet », mais qui connaît encore ce personnage historique, hormis pour les somptueuses demeures, joyaux de La Renaissance, qu’il y fit construire, en amateur d’art avisé ? L’hôtel d’Alluye ou le château de Bury, aux environs de la ville.
Florimond Robertet (vers 1455-1527), homme d’État français prépondérant, tombé dans l’oubli.
D’origine modeste, Florimond Robertet fait de brillantes études, voyage beaucoup, s’exprime dans quatre langues. Ses qualités et compétences exceptionnelles lui permettent d’entrer rapidement au service du pouvoir royal auquel il apporte son aide précieuse, notamment dans la signature des traités des guerres d’Italie entamées par Charles VIII.
Ses responsabilités sont lourdes et son influence est primordiale dans les décisions qui sont prises.
Nicolas Machiavel le considère comme son ami, et Charles Quint souhaite l’avoir comme seul interlocuteur dans les négociations pour sa fiabilité indéfectible.
Il meurt en 1527, en pleine activité et au sommet de sa carrière. François 1er lui offre de magnifiques funérailles à la hauteur de son formidable et long parcours au coeur des services de la royauté.
Le portrait de ce personnage historique hors norme, est aussi un essai sur tout un pan de la vie politique française : la fin de la féodalité, et le début d’un État nation organisé autour de la figure centrale du roi.
Parution 15 septembre aux éditions de la Bisquine dans la collection : Une vie, une époque
Olivier Durand-Mille
Olivier Durand-Mille a été journaliste politique au Figaro de 1977 à 2009, sous la signature d’Olivier Pognon. Il a publié en 2017 un essai politique « Les Responsables ».
4 commentaires
il est vrai que je l’ avais oublié
C’est l’occasion de s’en souvenir et d’en apprendre plus.
Robertet c’est l’usine de parfumerie de mon premier emploi avant l’armée
c’est une vraie coïncidence