Sous les cendres [Järtecken] est un thriller écrit par Christoffer Carlsson, traduit du suédois par Carine Bruy nous plonge dans la généalogie du crime.
Sous les cendres
Curieusement, je n’avais encore lu aucun livre de Christoffer Carlsson qui pourtant cumule les prix dans le domaine des thrillers. Son premier roman en 2013 a été nommé meilleur thriller suédois de l'année, et il en est de même cette année avec son dernier thriller.
L’histoire débute en 1994, l’hiver froid à Marbäck en Suède, un endroit paisible… Ce début m’a d’ailleurs fait penser à Qui a tué Rose ? un thriller psychologique palpitant signé Claire Allan, mais c’est là la seule comparaison, car très vite un événement tragique se produit Une maison a été incendiée et réduite en cendres. Le corps carbonisé d'une jeune femme a été retrouvé. Qu'est-il arrivé ?
L'agent Vidar Jörgensson est chargé de l'enquête, recueillant d'abord des dépositions à proximité. Les commérages vont bon train comme dans tous les villages. La police va envisager toutes les pistes meurtre, accident, suicide… mais très vite l’assassin est identifié. Tout semble accabler Edvard.
Elevé dans un dans un milieu précaire avec un père brutal et une mère qui se tait. Il est connu pour ses agressions verbales et physiques. Toute la communauté lui est hostile, sauf son neveu de huit ans Isak Nyqvist.
Sans surprise Edvard va être jugé, condamné emprisonné. Est-ce que je suis en train de spoiler ce thriller ? Non car Christoffer Carlsson laisse au fil des pages et des décennies puisque nous allons voyager dans le temps des petits cailloux pour semer le doute et comprendre la généalogie du crime.
Vidar Jörgensson va avoir sa vie hanter par cette enquête, il a été en première ligne, mais n’a-t-il pas été aveuglé par les commérages et les réputations. La ténacité de Vidar aboutira à un final des plus surprenants.
Cette lecture de l’été, n’est pas vraiment celle d’un page-turner. Est-ce le fait d’être plongé dans le froid et la grisaille de l’hiver suédois qui ont ralenti ma lecture ? Ce qui est certain, c’est que j’ai eu besoin de lire ce thriller par petites doses.
Finalement, c’est un thriller assez surprenant avec une intrigue saisissante. Une lecture qui vous interpellera certainement.
L’histoire
Par une froide nuit de novembre 1994, une maison est réduite en cendres. Sous les décombres, une jeune femme est retrouvée assassinée.
Pour les habitants de la communauté rurale de Marbäck, dans le sud de la Suède, cet événement fait date : il y aura un avant et un après. Particulièrement pour le jeune Isak Nyqvist, dont l’oncle n’est autre que le petit ami de la victime, coupable tout trouvé qui sera rapidement condamné à la prison à vie.
Vidar Jörgensson, policier débutant, est fier d’avoir contribué à la résolution de l’enquête. Mais il est loin de se douter que cette affaire le conduira au bord du désastre… neuf ans plus tard.

A propos de l’auteur Christoffer Carlsson
Né en 1986, Christoffer Carlsson enseigne la criminologie. En 2012, la European Society of Criminology lui a décerné une récompense pour son travail de recherche en la matière. Le syndrome du pire a été élu meilleur roman policier de l’année 2013 en Suède.