Dans Topographie de la terreur, Régis Descott décrit l’horrible et implacable réalité du nazisme. Topographie de la terreur, un polar qui vous plonge dans une atmosphère totalement oppressante.
L’histoire s’appuie sur des faits réels auquel Régis Descott a ajouté avec brio des personnages fictifs. L’auteur a fait un important travail de documentation. La cruauté est crument décrite, sans prendre de gants. Certaines parties vous chamboulent tant elles témoignent de l’horreur du nazisme.
L’enquête est palpitante, prenante et pleine de suspense. Le titre de ce polar historique fait référence à un musée berlinois qui était situé dans l’ancien siège de le GestaPo. Ce polar historique est une excellente lecture tant pour l’enquête, que pour le rappel de ce qu’a été le nazisme.
Topographie de la terreur
Un commissaire du Reich face à l’hydre nazie
Berlin, 1943. Après Stalingrad, Hitler a décrété la guerre totale. Gerhard Lenz, commissaire à la Kripo, tente d’organiser la clandestinité de Flora, la jeune Juive qui attend un enfant de lui, quand un psychiatre, membre du NSDAP, est assassiné.
L’enquête sera pour lui l’occasion de découvrir l’ampleur du programme d’euthanasie de masse, dit Aktion T4, et le rôle joué par les médecins nazis.
Dans une ville au bord de l’abîme, Topographie de la terreur raconte le combat d’un homme seul face à l’hydre totalitaire. L’intrigue est aussi l’occasion d’un portrait des plus réalistes de Berlin grâce à une galerie de personnages ayant pour la plupart existé, des directeurs des administrations de la mort à leurs victimes, en passant par les clandestins et ceux qui leur venaient en aide.
Régis Descott, l’auteur
Après s’être intéressé à la psychiatrie, notamment dans Pavillon 38 et Obscura, (Lattès, 2005 et 2009) ou encore Vacher l’éventreur (Grasset 2016), autant de romans très documentés, Régis Descott reprend ici ce thème, mais cette fois en tant qu’instrument d’État au service d’une politique inhumaine, la folie n’étant plus du côté des patients, mais du système. Il vit à Paris.
Topographie de la terreur
Régis Descott
300 pages
Editions de l’Archipel, 2023
4 commentaires
La terreur d’aujourd’hui c’est le Ceausescu français et ses jacobins..
Et il n’est pas le seul.
C’ est incontestable, mais les japonais suivaient de près
Oui, c’est vrai.