Sur la ligne 38 d’une histoire fascinante, nous découvrons l’évocation poignante de l’amitié, de la solitude, de la révolte, de la mort et de l’espérance. Au centre de cette intrigue, se tisse un lien indéfectible entre deux âmes, Yoop et Romain, amis de longue date, dont l’amitié transcende les limites du temps et de l’espace.
Face à la détresse qui consume Yoop, une promesse cruciale est faite : deux mois d’échanges épistolaires pour alléger le fardeau de la solitude qui pèse sur son âme tourmentée. Mais même après le départ de Romain, l’ami fidèle, il continue de partager son quotidien, illuminant ainsi le chemin obscur de Yoop.
À travers ces mots partagés, s’éveille une révolte contre le désespoir qui tente de s’emparer de leur amitié. Cependant, l’ombre de la mort plane, laissant planer le doute : y aura-t-il un jour une réponse de cet ami bien-aimé ?
Pourtant, dans cette obscurité, l’espoir persiste, tel un phare lointain qui guide nos protagonistes vers un avenir incertain, mais porteur d’une lueur d’espérance. Cette histoire, sur la ligne 38, est un voyage émotionnel où l’amitié, la solitude, la révolte, la mort et l’espérance s’entrelacent pour créer un récit captivant et inoubliable.
Sur la ligne 38, l’histoire
Liés par une profonde amitié, Yoop et Romain, deux amis de longue date, partagent une relation presque vitale.
Pressentant son désarroi suicidaire, Yoop fait promettre à Romain de lui écrire tous les jours durant deux mois.
Une fois disparu, celui-ci tient parole et lui raconte chaque soir le fait le plus marquant de son quotidien. Y a-t-il un espoir que son ami puisse lui répondre un jour ?
Sur la ligne 38, extrait
« Ce midi, Yoop, je suis allé me reprendre sur ta tombe. J’étais en perdition, il fallait que j’y aille, mais c’est à l’arraché que j’y suis allé. Déjà que je ne pife pas ce cimetière-là : un cimetière sans arbres est un outrage aux morts. Ciel bas, pluie navrante, l’accueil eût pu être meilleur.
Mais un cimetière a-t-il vocation à vous accueillir ? Ici, on ne vit pas, ici sont ceux qui ont vécu. J’escomptais un peu de réconfort, je ne l’ai pas trouvé. Ta tombe m’a déçu : pas du tout à la hauteur de l’homme que tu fus. Sauf qu’il y eut ce beau moment quand un soudain rai de soleil est passé sur elle, illuminant ton nom, Yoop Lannsheer…
Était-ce là un petit signe de vie que tu m’envoyais ? Comme je le souhaiterais ! »
Alphonse Royen, l’auteur
Alphonse Royen fut professeur de grec et de latin, coopérant en République Démocratique du Congo.
Ancien ouvrier d’usine, éducateur social, travailleur forestier et sénateur écologiste, il signe son entrée dans l’univers littéraire avec Je vais voir, papa paru aux éditions du Rocher en 2005, une ardente lettre de départ d’un fils à son père.

Sur la ligne 38
Alphonse Royen
116 pages,
Le lys bleu, 2023
Ainsi se clôture notre immersion dans l’histoire bouleversante de Yoop et Romain, une histoire qui a exploré les profondeurs de l’amitié, la cruauté de la solitude, la puissance de la révolte, l’inéluctabilité de la mort, et l’inextinguible lueur de l’espérance. Leur relation, malgré les distances et les tragédies, incarne la force et la fragilité des liens humains.
Mais le récit ne s’achève pas ici. Il se prolonge dans vos pensées, dans vos émotions, et peut-être même dans vos propres expériences. Nous vous invitons à partager votre avis, à réfléchir sur les thèmes qui ont été évoqués, et à discuter de la signification de cette histoire dans votre propre vie. Probablement, avez-vous déjà connu une amitié aussi profonde, ou sûrement avez-vous été confronté à la solitude, à la révolte, à la mort, et à l’espérance d’une manière différente.
Les histoires sont des miroirs qui nous renvoient des images de nous-mêmes et du monde qui nous entoure. Partagez vos réflexions et vos sentiments, car c’est ainsi que les histoires continuent de vivre et d’évoluer à travers les générations. Votre avis est précieux, et il peut enrichir notre compréhension de cette histoire et de la vie elle-même. Alors, n’hésitez pas à partager vos pensées et vos impressions.
4 commentaires
Je pense que sans espoir, la vie serait bien plus pénible encore
C’est certain.
Un titre qui doit être profondément émouvant.
Oui, très émouvant.