Dans son dernier roman, Aurélie Valognes nous transporte dans un univers où l’écriture devient le fil conducteur d’une amitié épistolaire entre deux générations d’écrivaines. Dans cet ouvrage, l’auteure nous dévoile son roman le plus intime, un texte profondément féministe qui rend hommage à toutes les autrices, tout en interrogeant sur le droit de ne pas se résigner à être celle que l’on devait être.
Le pouvoir de l’écriture
Le récit met en scène Louise et Madeleine, deux femmes de générations différentes, liées par leur passion pour l’écriture. L’une écrit pour fuir, l’autre fuit pour écrire. L’une débute dans l’écriture, l’autre n’écrit plus. À travers une correspondance intime, elles partagent leurs doutes face à la création et à leurs vies de femmes artistes, d’épouses et de mères. Elles expriment leur volonté de ne pas se laisser enfermer dans des rôles préconçus, de ne pas se résigner à être ce que la société attend d’elles.
Un plaidoyer pour l’émancipation féminine
Ce roman est un plaidoyer pour l’émancipation féminine, pour le droit de choisir sa propre voie, de suivre ses aspirations et de ne pas se conformer aux attentes sociales. Il soulève des questions essentielles sur la liberté individuelle, sur le droit d’avoir une ambition personnelle, même lorsque celle-ci va à l’encontre des conventions établies.
Une ode à la transmission et à la liberté
Aurélie Valognes nous livre un récit intime et émouvant, une ode à la transmission, à la nature et à la liberté. Elle nous invite à réfléchir sur le chemin que nous avons choisi dans la vie, sur nos choix et nos aspirations, et sur la possibilité de les remettre en question, même lorsque nous avons déjà pris certains chemins – travail, mariage, enfants.
La lignée
Auteure : Aurélie Valognes
Nombre de pages : 360
Date de parution : 28/02/2024
Editeur : Fayard
EAN : 9782213720562
Conclusion
En conclusion, « La lignée » romane d’Aurélie Valognes » est un roman qui nous plonge dans les abîmes de la création et dans la solitude de la vie d’écrivain. C’est un texte profondément féministe, qui interroge sur le droit de ne pas se résigner à être celle que l’on devait être, sur le droit d’avoir une ambition individuelle. C’est un récit très intime, encore plus intime que son précédent roman L’envol, bienveillant et poétique entre deux générations d’écrivaines, qui met en lumière le pouvoir de l’écriture et des mots. C’est une ode à la transmission, à la nature et à la liberté, qui pose la question brûlante : quand on a pris certains chemins dans la vie – travail, mariage, enfants –, a-t-on encore le droit d’être soi ?
8 commentaires
les mots, c’ est comme ce qu’ Esope disait de la langue, la meilleure ou la pire des choses
C’est bien dit.
Plus qu’ailleurs, les femmes jouent sur la Côte d’Azur, entre 1848 et 1914, un rôle de pionnières dans l’émancipation féminine. Le symbole azuréen, synthèse de cultures et de beauté, a-t-il valu aux femmes, dans notre région, une place spécifique, un chemin d’émancipation mieux tracé qu’ailleurs ? Portraits de femmes de la Côte d’Azur et les Femmes à la Belle Époque sur la Côte d’Azur….le prouvent !
Merci pour ton témoignage.
D’elle j’ai lu « Mémé dans les orties », un livre drôle et rafraichissant. Celui-ci me plairait peut-être
Il est très bien aussi.
Un titre intéressant sur les choix de vie et la possibilité de revenir dessus.
Absolument.