Un rêve pour la paix, les mémoires du docteur Ghoulem Berrah, musulman, homme de foi, artisan de la paix, les mémoires d’un homme qui a jeté des ponts entre La Mecque, Jérusalem et le Vatican. Un livre publié aux éditions l’Archipel, en librairie le 10 octobre.
Un rêve pour la paix : Rapprocher juifs, chrétiens et musulmans
Alors qu’il étudie à la faculté de médecine de Bordeaux, la guerre d’Algérie éclate. Ghoulem Berrah quitte alors la France pour rejoindre la révolution armée, afin de libérer son pays.
Arrêté en Espagne, il rejoint le maquis au Maroc après quelques mois passés en prison. Là, il exerce la médecine dans des contrées reculées du pays.
Au cours d’un voyage en Chine pour représenter le FLN et la jeunesse du tiers-monde, il a plusieurs entretiens en tête à tête avec Mao Zedong.
Puis il part poursuivre ses études aux États-Unis, où il fait une découverte qui le propulse au sommet du monde scientifique : il devient « American Man of Science » et est élu membre de l’Académie des Sciences de New York. Il est engagé comme professeur de virologie par l’Université de Yale.
Par la suite, il devient conseiller spécial, émissaire, ambassadeur itinérant et exerce ses talents de diplomate tous azimuts, rencontrant aussi bien le président Boumédiène qu’Anouar el-Sadate ou Jean Paul II. Il attaque de front le problème israélo-palestinien, et est chargé de remettre les droits du port de Berbera aux Américains après qu’ils ont été retirés aux Russes.
Docteur Ghoulem Berrah
Ghoulem Berrah naît en Algérie en 1929.
Après des études à Bordeaux puis aux États-Unis, il devient médecin, et fait une découverte majeure dans le domaine de la cancérologie, qui lui vaut d’enseigner en virologie à l’Université de Yale. Il devient, dès 1965, conseiller du président de la Côte d’Ivoire, Félix Houphoüet-Boigny.
Par ses nouvelles fonctions, il attaque de front le problème israélo-palestinien et est à l’origine, en 1976, de la première rencontre secrète entre l’ICIPP (Israeli Council for Israeli-Palestinian Peace) et l’OLP. Il intervient par la suite dans de nombreux conflits en prenant des initiatives diplomatiques, avant de se retirer aux États-Unis où il finit ses jours en 2011.