José Guadalupe Posada fut le plus grand graveur mexicain de son temps. Dans ce livre, son squelette prend la plume pour nous raconter ses mémoires où s'entrecroisent boîtes d'allumettes, gravures de la Vierge, Don Quichotte, Emiliano Zapata et calaveras dans tous leurs états !
Posada, confession d’un squelette
Comme tant d'autres artistes précipités un peu hâtivement dans une fosse commune, José Guadalupe Posada (1852-1913) n'a connu de postérité qu'une fois mort. Trop occupé à graver quelque vingt mille dessins pour trouver le temps d'écrire sa propre légende, c'est donc son squelette qui nous raconte d'outre-tombe l'artiste qu'il fut de son vivant.
La première biographie illustrée du plus grand des graveurs mexicains
115 des plus belles gravures de calaveras du maître mexicain illustrent ce récit biographique de Samuel Dégardin. Une imagerie tenace s'en dégage, peuplée de squelettes toujours plus vifs que morts…
Aujourd'hui, les plus fameuses calaveras de Posada se retrouvent tatouées sur différentes régions du corps ou réinterprétées par une famille d'illustrateurs et de dessinateurs de bande dessinée. Il faut donc croire que la carrière d'un artiste peut se prolonger au-delà du trépas et vivre sa vie en faisant un pied de nez à la mort.
Ce livre a été réalisé avec la complicité et l’aide de collectionneurs privés de Posada et du Kunsthaus Zürich qui a ouvert ses collections d’estampes de José Guadalupe Posada.
José Guadalupe Posada
Redécouvert par Diego Rivera et les muralistes mexicains, puis par André Breton et les surréalistes José Guadalupe Posada (1852-1913) est mort oublié et dans la misère, sa dépouille rejoignant les indigents à la fosse commune.
Il est aujourd’hui considéré comme le plus grand des graveurs mexicains, ses dessins inspirent quotidiennement les illustrateurs, dessinateurs, graphistes, tatoueurs et créateurs du monde entier.
Samuel Dégardin
Historien de l’art, auteur et plasticien, Samuel Dégardin est un spécialiste du roman en images (il a écrit l’unique thèse en France consacrée au graveur Frans Masereel). Il livre ici un récit biographique où la documentation historique s’accorde avec élégance à la fantaisie de son style.
Samuel Dégardin a participé à l’ensemble des ouvrages des Éditions Martin de Halleux consacrés à Frans Masereel.
8 commentaires
il n’ est pas rare que la notoriété ne vienne qu’après la mort
Nous avons de la marge alors !
Comme graveur, il aurait été apprécié des bikers pour les chromes de leur moto…
@+ Pat
c’est tout à fait juste
j’irai voir sur google.. j’ai un ami qui est très doué en linogravure.… Ahoui sur le côté de mon blog.. excellent blog je te le conseille
j’irai voir … naturellement
Typiquement mexicain ! Dommage qu’il ne soit reconnu qu’après sa mort… mais ironie su sort reconnu pour ses squelettes.
C’est ainsi…