Dans l’obscurité d’une ville enveloppée d’une atmosphère sombre et pesante, un criminel insaisissable se tapit dans l’ombre, observant silencieusement les deux flics déterminés qui le traquent sans relâche. C’est dans ce décor sinistre que se déroule l’intrigue captivante du roman « Orphelines » de Franck Bouysse.
Plongeant les lecteurs dans un monde où le danger guette à chaque coin de rue, l’auteur tisse habilement un récit palpitant où les destins se croisent et les mystères s’épaississent. Accrochez-vous, car cette histoire vous emmènera dans un voyage captivant où les ombres révèlent autant de secrets que de réponses.
Orphelines
Un duo de flics atypique pour un roman sombre
Dans les ténèbres de son âme, aucune lueur d’humanité ne subsiste depuis la découverte macabre du corps mutilé d’une femme. Malgré les efforts acharnés du duo de policiers, Bélony et Dalençon, le meurtrier s’échappe entre leurs doigts, laissant derrière lui une traînée de sang et d’énigmes.
Le capitaine Jacques Belony, surnommé le « vieux flic de la Criminelle », traverse une période sombre de sa vie après avoir perdu sa femme et sa fille dans un tragique accident de voiture. Pendant ce temps, sa jeune collègue, Marie Dalençon, jongle avec les tourments de relations amoureuses chaotiques, ajoutant à l’obscurité qui plane sur leurs vies.
Franck Bouysse, l’auteur acclamé de « Né d’Aucune Femme » qui a remporté le Prix des Libraires en 2019, maîtrise l’art de l’écriture noire avec une virtuosité exceptionnelle.
Dans ce dernier polar, publié chez Moissons Noires, Bouysse plonge le lecteur dans un abîme de suspense et de noirceur, réaffirmant ainsi son statut d’auteur incontournable du thriller psychologique. Préparez-vous à être captivé, car les pages de ce roman sont tissées de mystères aussi complexes que la psyché humaine elle-même.
Franck Bouysse, l’auteur
Enseignant en biologie dans un lycée technique à Limoges, Franck Bouysse se lance en 2004 dans l’écriture avec la publication du roman La Paix du désespoir.
En 2007, l’auteur corrézien publie L’Entomologiste, le premier de ses romans noirs. Il se verra ensuite récompensé à de multiples reprises pour ses deux titres Grossir le ciel et Plateau. Il réalise également les dossiers introductifs de l’intégrale BD de Théodore Poussin (par Frank Le Gall) et participe ça et là à divers projets collectifs.
Il vit à Limoges.
Dans les méandres insondables de l’obscurité, « Orphelines » de Franck Bouysse se révèle être bien plus qu’un simple roman policier. C’est une plongée audacieuse dans les recoins les plus sombres de l’âme humaine, où la cruauté et la désolation se mêlent à la ténacité et à la résilience. À travers les personnages brisés de Bélony et Dalençon, l’auteur explore les profondeurs de la douleur, de la perte et du désespoir, tout en laissant entrevoir la lueur fragile de l’espoir.
La maîtrise de l’écriture noire par Bouysse se révèle dans chaque page de ce roman, où l’intrigue se tisse avec une précision captivante. Les rebondissements inattendus et les nuances psychologiques des personnages ajoutent une richesse singulière à l’histoire, laissant le lecteur envoûté jusqu’à la dernière page.
Au-delà du suspense haletant et des mystères insolubles, « Orphelines » offre une réflexion profonde sur la nature humaine et ses abîmes les plus profonds. C’est un rappel poignant de la fragilité de la vie et de la force inébranlable de la volonté humaine face à l’adversité.
En refermant ce livre, on ne peut s’empêcher d’être ébranlé par l’intensité de l’expérience de lecture. Franck Bouysse a réussi à créer un univers où le lecteur est plongé dans l’ombre et la lumière, confronté aux aspects les plus sombres de l’existence, mais aussi porté par la force de la résilience et de l’espoir.
« Orphelines » est bien plus qu’un simple thriller, c’est un chef-d’œuvre littéraire qui résonne longtemps après avoir tourné la dernière page. Un roman qui nous rappelle que même dans les ténèbres les plus profondes, il existe toujours une lueur d’espoir, aussi faible soit-elle. Une lecture inoubliable qui continuera à hanter nos pensées bien après avoir quitté les rues sinistres de cette ville troublée.