Dans Coronalivrus, paru aux éditions Nombre7, le dessinateur Simon Mitteault chronique avec impertinence les deux premiers mois de confinement : un ouvrage criant de vérité, qui démontre avec bonheur l’effet cathartique de l’humour.
Coronalivrus
En 2020, les Français ont fait pour la première fois l’expérience du confinement, et ont dû s’adapter à une nouvelle réalité souvent douloureuse.
Aux origines de Coronalivrus
Pendant le premier confinement, de mars à mai 2020, Simon Mitteault est bloqué en pleine campagne. Il décide de mettre ce temps à profit pour dessiner. Chaque jour, il réalise 1 à 2 dessins de presse, qu’il publie sur Facebook pour amuser ses amis.
Avec une actualité chargée et une situation inédite, l’inspiration est au rendez-vous.
Les dessins s’accumulent et remportent un large succès. Sur les conseils de son entourage, l’« irréductible dessinateur » décide d’en faire un livre.
Il lui fallait encore trouver une maison d’édition : la rencontre avec les éditions Nombre7, qui le suivent avec enthousiasme sur ce projet, lui permet de publier le recueil de ses meilleurs dessins : Coronalivrus.
Un ouvrage humoristique et impertinent
Dans Coronalivrus, Simon Mitteault décortique l’actualité de la première période de confinement au jour le jour. Grinçants et impertinents, ses dessins de presse font mouche à tous les coups : l’artiste croque l’actualité avec délectation pour le plus grand plaisir de ses lecteurs.
L’école, les EHPAD, la vie quotidienne, la politique, la découverte des nouvelles règles sanitaires, le monde du sport… rien n’échappe au crayon acéré de Simon Mitteault. Il interprète l’actualité, se joue des couacs à répétition des gouvernants, et jette un regard malicieux et irrévérencieux sur une situation difficile.
Coronalivrus est un témoignage précieux de cette étrange période qui a changé la planète. Il donne à voir avec la distance de l’humour, la fermeture des écoles, la détresse des soignants, les aléas du télétravail, l’arrivée du masque… L’ouvrage de Simon Mitteault est ainsi une chronique essentielle d’une société transformée par la pandémie, et un livre qui ravira les amoureux de BD et de dessins de presse.
Portrait de Simon Mitteault
Dès son plus jeune âge, Simon Mitteault sait qu’il sera dessinateur. À 17 ans, il part en Belgique pour étudier l’illustration et la bande dessinée aux Beaux-Arts de Tournai. Il s’installe ensuite à Toulouse où il fonde avec deux amis, J. Guyot et Caps, une petite maison d’édition indépendante.
Il y publiera une douzaine de bandes dessinées et de livres jeunesse, dont Les Globules, L’histoire de la princesse, Le champ d’honneur, Nana et Julot et Karakolo, ainsi que la BD autobiographique Cher Journal. À la suite de ses voyages à La Réunion, il signe également deux albums aux éditions Des Bulles Dans l’Océan : Poil au Zoreil et Angoisse, Médocs et Rigolade.
Simon publie ses premiers dessins de presse sur le site d’information Rue89 Bordeaux, puis dans le mensuel Psikopat et dans le canard numérique Mazette. Le dessinateur est présent sur de nombreux festivals consacrés à la bande dessinée dans toute la France, où il anime des ateliers pour les enfants, fait des happenings, ou encore réalise des fresques.
Nombre7, l’éditeur qui bouge les lignes : cette maison d’édition a pris toute sa dimension en ces périodes de crises sanitaire, sociale et économique
Nombre7 Editions est une maison d’édition qui accompagne, depuis 8 ans, près d’un millier d’auteurs dans toute la France.
Seule maison d’édition à avoir assuré 100 % de sa continuité éditoriale pendant la période de confinement, le modèle exclusif et novateur de Nombre7 a permis à tous ses auteurs de pouvoir continuer à promouvoir et commercialiser leurs livres par tous les réseaux ayant assuré une continuité de ventes, et notamment la librairie Internet de la maison d’édition. Le degré d’innovation de Nombre7 a permis également de créer de l’emploi dans cette période critique.
Nombre7 assure également l’impression, la diffusion, la promotion et la distribution des ouvrages, et devient, de jour en jour, la seule alternative équitable et citoyenne dans la jungle de l’édition, en se positionnant comme un tremplin vers un nouveau modèle d’édition plus juste, plus humain, et accessible à tous.
10 commentaires
l’expérience du confinement et de la dictature camouflé grâce au covid !
Il a parfois bon dos.
il faut garder le moral
C’est indispensable comme dans tous les moments difficiles.
J’aime beaucoup l’humour de ces dessins de presse particulièrement le second que tu présentes .
J’ai trouvé une place pour une vaccination ce matin , évidemment avec le vaccin controversé, les autres sont aux abonnés absents
Bon dimanche
J’aime aussi beaucoup cet humour. J’ai reçu, je n’ai pas hésité une seule seconde la première injection de ce vaccin début mars
Ca a l’air sympathique et pertinent !
C’est totalement ça
Bon, il doit être temps de le lire, maintenant;
Il y a eu une suite?
(s) ta d loi du cine, « squatter » chez dasola
je ne sais pas