Dans le thriller Tuez comme il vous plaira, Mark Rosaleny porte un regard sans concession sur l'histoire contemporaine de nos voisins espagnols.

Tuez comme il vous plaira
La transition démocratique espagnole est une période que l’on connaît peu et qui reste rarement abordée dans les romans. Mark Rosaleny a ce pouvoir de nous emmener dans une aventure en parvenant à nous faire perdre pied entre fiction et réalité. Le propos est juste, les évènements sont historiques et les pratiques ont bien existé. En lisant ce roman, c'est une autre vision que nous aurons de l'histoire contemporaine de nos voisins espagnols. Un récit sans concession.
Résumé
1977-1982. Un enfant qui traverse les années de plomb en Espagne. Une famille divisée par les non-dits de la guerre civile et de la dictature. Une mère courage. Un prêtre ouvrier fantasque. Un ancien batteur de Mike Brant. Un sicaire italien et une belle mercenaire à la solde d'un franquiste conspirateur. Un commissaire de police sans foi ni loi. Un ancien SS guignolesque. Des terroristes à toutes les sauces. Des règlements de comptes, des bombes, des coups d'État et des coups tordus.
Entre roman noir et autofiction tragique, de Valence à Madrid, voici le récit sans concession de la transition démocratique espagnole. Dans un passé qui ne passe pas, on a dû réveiller les morts. Soyez sans crainte.
Mark Rosaleny
Mark Rosaleny est né en 1970, a grandi dans une banlieue de Valence en Espagne. De nationalité italienne, il immigre en France à l’âge de treize ans, fait des études de littérature, part enseigner en Inde avant de devenir professeur de Lettres-Espagnol en lycée professionnel.
Après avoir parcouru le monde, traduit des ouvrages en anglais et co-écrit des manuels pour Hachette éditions, Tuez comme il vous plaira est son premier roman.
Au-delà d’une trame historique en toile de fond, le suspense et les intrigues s’imposent dans ses écrits en y apportant une griffe particulière.
9 commentaires
Quand on met un Y a la place du i pour franciser son nom, je n’approuve pas…..Moi, je resterai nisso italien pour toujours.
Buona Domenica
Dans ma famille dans les années 50, au moment de la naturalisation c’est administration qui a transformé le i en Y
Bonjour Biker06,
Rosaleny n’est pas un patronyme italien, contrairement à ce que la la phonétique pourrait laisser entendre, et même si je suis italien hispano-toulousain pour toujours ! 🙂 En fait, c’est un nom qui provient de la région de Valence (Espagne), voilà, vous savez tout. Bonne journée à vous.
il faut dire que les personnages sont extrêmes !
C’est un des ressorts du livre
Un roman très noir mais qui me plairait…Bon dimanche
C’est un super moment de lecture
Un roman très noir sur fond historique, voilà qui m’intéresse tout à fait ! Merci pour ta présentation
avec plaisir