Découvrez Marianne Clogenson dans cet interview exclusif réalise par Solange Schneider. La littérature est la passion de cette maman à plein-temps, amoureuse des arts sous toutes ses formes.
Marianne Clogenson auteure
– Bonjour, Marianne Clogenson ! Vous êtes l’auteure de plusieurs livres, parus aux Editions « Libre2lire ». Comment êtes-vous venue à l’écriture ?
Bonjour.
J'écris depuis l'adolescence. J'ai débuté avec de la poésie, puis à l'âge adulte j'ai désiré me lancer dans l'aventure romanesque. J'ai échoué quatre fois, j'étais trop jeune, je n'avais pas de méthode, pas grand chose à dire, mes romans s'essoufflaient en cours d'écriture et je n'en venais pas à bout jusqu'au jour où je me suis donné « des coups de pied aux fesses ».
J'ai achevé deux romans. Le premier était horrible dans sa construction, j'avais créé des personnages insipides ou grotesques, pas de ligne conductrice, bref ce n'était pas publiable. Je ne me suis pas désespérée, j'ai reconduit l'expérience, sans meilleurs résultats. Puis, il y a peu, j'ai retrouvé mon journal intime, il m'a inspiré mon premier roman paru aux éditions Libre2lire : "Un chant de coquelicot". Il relate les premières amours d'une adolescente au passé tourmenté, à la fin des années 70.
– De quoi parle votre dernier livre ?
Mon dernier livre se nomme "Mélodie sans paroles". Il s'agit d'une aventure à suspense. Agnès, une prostituée, tire sur l'homme de main de son proxénète. Dans le but d'éviter les représailles, elle trouve refuge auprès des Olwan, un groupe à la mode des années 80 parti pour une tournée promotionnelle dans toute la France.
Ils entrainent à leur suite une bande de tueurs soutenus par un flic ripoux, une fan prête à tout pour rencontrer ses idoles, une caravane de gens du voyage dont la matriarche a des dons de voyance. Avec ce livre, j'ai voulu montrer les coulisses du spectacle que je place en parallèle avec celui de la prostitution, mais il a aussi un côté historique car j'ai retracé l'histoire des manouches parce que je trouve qu'on ne sait pas grand chose sur eux et ces gens me fascinent.
– Qu’est-ce qui vous inspire, en général, et vous donne envie de prendre la plume ?
Tout. Tout m'inspire. Que ce soit les actualités, mon vécu, celui de mes proches, mes lectures, un envol de papillon, une musique, un beau paysage où des inconnus évoluent devant mes yeux, je me raconte une histoire qui peut être un point de départ pour un roman ou qui vient étoffer une partie d'un livre que j'écris.
– En dehors de l’écriture, quelles sont vos autres passions (ou centres d’intérêt) ?
J'aime tous les arts en particulier la danse, la musique, la peinture. J'ai pratiqué la danse depuis l'âge de quatre ans puis je l'ai enseignée durant treize ans.
– Avez-vous un animal, une fleur, un objet fétiche… qui vous accompagne dans vos moments d’écriture ?
Je n'ai pas d'objet fétiche, seule mon imagination me guide pour écrire. En revanche j'ai mes petits rituels, je commence à faire la vaisselle ou le ménage, c'est toujours dans ces instants-là que mes personnages viennent me parler, du coup je me dis que c'est le moment d'écrire. En fait, ils sont comme des chats, ils ne supportent pas que je fasse autre chose que m'occuper d'eux. Vous voyez, je n'ai pas besoin d'avoir un animal !
– Merci d’avoir répondu à ce petit questionnaire, Marianne, et… nous allons finir par une dernière question : avez-vous déjà en tête votre prochain roman ?
Mon imagination est sans cesse en ébullition, j'ai des projets plein la tête. J'ai un prochain roman en correction, il s'agit d'une romance surnaturelle dont voici l'intrigue : deux sœurs partent à la recherche d'un conte de fées que leur narrait leur père. Or, il semble que ce conte n'ait jamais existé. Mais chut, je n'en dirai pas plus.
Merci à vous.
Un interview signé Solange Schneider pseudo Zalma écrivain, auteur de « Chemins étranges » et « Points de fuite »
2 commentaires
je suis bien d’ accord, le spectacle proche de la prostitution
merci pour ton commentaire.