Pour aborder la rentrée avec le sourire et un peu de légèreté, je vous propose d’ouvrir ce mois de septembre avec une jeune auteure qui a choisi d’écrire de la romance.
Elle va donc nous parler un peu de son parcours, et aussi de ce qui l’inspire… pour que nous puissions découvrir son univers !
Interview d’Aurèlie Texier
– Bonjour, Aurélie Texier ! Vous êtes une jeune auteure, et écrivez surtout de la romance. « Aimer sans préjugé » est votre premier livre, publié aux Editions Erato. De quoi parle-t-il au juste ?
Bonjour, « Aimer sans préjugé » parle de Jane, une jeune femme obèse qui a subi des attouchements dans son enfance. Elle ne s’aime pas et n’a aucune vie sociale en dehors de son travail de manager de bar lounge.
Elle s’enfonce dans le désespoir et fuit le monde jusqu’au jour où elle passe une soirée avec son patron qui ne l’attire pas jusque-là. De son côté, Cameron est un homme bien dans sa peau qui ne cherche pas à s’engager dans une relation sérieuse. Il aime papillonner avec des jeunes femmes belles, grandes et minces.
Autant dire que Jane ne l’attire pas du tout, il y a même une part de grossophobie en lui jusqu’au jour où il se rend compte de la fragilité de Jane. À partir de là et sans savoir pourquoi, il devient complètement obsédé par cette fille et il fera tout pour qu’elle s’accepte et qu’elle accepte le bonheur qui est à sa portée.
– Qu’est-ce qui vous inspire, et pourquoi écrire de la romance plutôt que du thriller, par exemple ?
Tout m’inspire. Une conversation, une pub télé, un film. Les idées s’imposent à moi. Je ne réfléchis pas.
En fait quand j’ai commencé à écrire, je ne savais pas que j’écrivais de la new romance. Je me contente d’écrire ce qui me vient. C’est de la romance parce que l’amour tient le premier rôle.
Pour moi c’est le plus beau sentiment qui existe et c’est ce que je souhaite avoir dans ma vie, c’est aussi ce que je connais le mieux. Je n’écrirai jamais ni du thriller ni du fantastique parce que je n’y connais rien et que cela ne m’intéresse pas vraiment.
– Pouvez-vous nous parler un peu plus de ce genre ? En quoi est-il différent d’un livre « feel good book », par exemple ?
Comme je le disais, j’écris à l’instinct sans me soucier de la catégorie dans laquelle atterrit mon roman et je suis vraiment incapable de faire la différence entre le feel good ou la new romance.
– Comment créez-vous vos personnages ? Est-ce que ce sont vos proches qui vous inspirent… ou des inconnus, dans la rue ?
Physiquement, cela peut être des personnes que je croise dans la rue ou dans mon travail ; pour ce qui est des caractères et des personnalités, c’est souvent ce que j’aimerais être moi, ou ce que j’aimerais que les gens autour de moi soient.
Pour ce qui est de Jane et Cameron, c’est différent, le livre ayant une part autobiographique.
– Avez-vous des petits rituels d’écrivain, comme un chat en train de ronronner sur vos genoux ? Ou bien une théière pleine d’infusion chaude… ?
J’écris en général le matin toujours avec du bruit autour de moi, soit la télé soit la musique. Je m’installe sur mon canapé avec mon ordinateur sur les genoux et je me laisse porter par mon imagination. Et je dois l’avouer, je fume énormément dans ces moments-là.
– Et enfin, la dernière question : y aura-t-il une suite, ou des suites à « Aimer sans préjugé » ?
Non, il n’y a pas de suite à « Aimer sans préjugé ». Même si c’est une romance, c’est aussi une partie de ma vie personnelle, de mon vécu et je ne voudrais pas me porter la poisse en imaginant mon avenir ou celui de Jane (rire).
En revanche, j’ai écrit une trilogie, « Ma vie sans toi » que je viens juste de terminer. Le premier tome est déjà sorti, toujours chez Erato Editions. « Ma vie sans toi », c’est l’histoire d’Azilis, une jeune avocate française exilée à New York et qui va trouver l’amour en la personne d’Oneil un kitesurfeur, militant écolo avec un passé trouble qui va ressurgir et les séparer.
Une interview signée Solange Schneider pseudo Zalma écrivain, auteur de « Chemins étranges » et « Points de fuite »
3 commentaires
il y a surement une part de vécu
peut-être
Trublion : oui, l’auteure en parle dans l’interview ! 😉
Après, l’imagination fait beaucoup aussi…
En tous les cas, c’est à découvrir !