Le jury présidé par la comédienne Brigitte Fossey et composé d’Éric Bouhier (écrivain), Élodie Fondacci (journaliste culture à Radio Classique), Philippe Grimbert (psychanalyste et écrivain), Francesca Mantovani (photographe), Delphine Peras (journaliste à L’Express) et Pascale Senk (auteure et poète haïkiste), a voté pour : Olivier Mak-Bouchard pour son premier romain « Le Dit du Mistral » (Éditions Le Tripode, août 2020).
Olivier Mak-Bouchard, lauréat du Prix du Livre Cogedim Club 2021
Doté de 5.000 €, le Prix du Livre Cogedim Club distingue des romans et récits francophones où la famille et la transmission sont au cœur de l’intrigue.
Le livre en résumé
Après une nuit de violent orage, un homme voit toquer à la porte de sa maison de campagne Monsieur Sécaillat, le vieux paysan d’à-côté. Qu’est-ce qui a pu pousser ce voisin secret, bourru, généralement si avare de paroles, à venir jusqu’à lui ?
L’homme lui apporte la réponse en le conduisant dans leur champ mitoyen : emporté par la pluie violente et la terre gorgée d’eau, un pan entier d’un ancien mur de pierres sèches s’est éboulé. Or, au milieu des décombres et de la glaise, surgissent par endroits de mystérieux éclats de poterie. Intrigués par leur découverte, les deux hommes vont décider de mener une fouille clandestine, sans se douter que cette décision va chambouler leur vie.
S’il se nourrit des œuvres de Giono et de Bosco, Le Dit du Mistral n’est pas un livre comme les autres. C’est le début d’un voyage, un roman sur l’amitié, sur la transmission, sur ce que nous ont légué les générations anciennes et ce que nous voulons léguer à celles à venir. C’est un récit sur le refus d’oublier, une invitation à la vie où s’entremêlent histoires, légendes et rêves. C’est une fenêtre ouverte sans bruit sur les terres de Provence, la photographie d’un univers, un télescope aimanté par les dieux.
Olivier Mak-Bouchard
Âgé de 38 ans, Olivier Mak-Bouchard qui a grandi dans le Luberon, vit désormais à San Francisco.
Ce que le jury a apprécié…
« Une langue qui chante comme un torrent qui rebondit sur les cailloux… Une langue étonnante à la lisière du conte, qui fait surgir l’inconnu, et le magique… Le roman d’Olivier Mak-Bouchard ne ressemble à aucun autre. Il enchantera qui veut bien accepter de croire que les animaux parlent et que l’eau peut murmurer des secrets. Un livre empreint d’une sagesse profonde et païenne, comme une légende transmise jadis à la veillée. »
Élodie Fondacci
« Je me suis laissé embarquer par l’histoire comme dans un roman de Pagnol ou certains livres de Giono. Une langue colorée où l’on sent presque les odeurs de la garrigue et la morsure de la sécheresse. »
Éric Bouhier
« J’ai été totalement séduite par ce premier roman, que j’ai lu comme une sorte de conte. C’est un livre généreux et dépaysant, qui parle d’amitié et de transmission. J’aime beaucoup Jean Giono et j’ai retrouvé chez Olivier Mak-Bouchard, une écriture belle, rythmée, et des personnages attachants et empreints d’humanité. » Francesca Mantovani
« Entremêlant avec brio mythologie, archéologie, légendes populaires, et un récit très contemporain dans son style, cette histoire d’eau a tout pour nous enivrer. D’autant plus que les rebondissements narratifs nous tiennent en haleine. Lorsqu’on fusionne avec la nature, avec une terre, elle nous enseigne et nous transmet ce qu’il nous faut connaître pour vivre, nous rappelle l’auteur. Un beau roman qui renouvelle le genre de la littérature régionale avec talent et grande sensibilité. »
Pascale Senk
Le Prix du Livre Cogedim Club : lecture, famille et transmission
Parce que la lecture offre des moments d’évasion et de partage, en partenariat avec Intelligence Senior, Cogedim Club a créé le Club de lecture Grand-Parent & Résident au sein de ses 21 résidences services seniors. Parmi les thèmes proposés, la famille et la transmission occupent une place privilégiée.
En prolongement, le Prix du Livre Cogedim Club, lancé en 2020, récompense l’auteur d’un roman ou d’un récit sur le thème de la famille et de la transmission, doté de 5 000 €.
Pour ce faire, chaque année, les résidents votent pour les trois titres qui semblent le mieux incarner le thème de ce prix littéraire. Les trois ouvrages finalistes sont soumis au jury, présidé par Brigitte Fossey.
Pour rappel : Anne Icart, a été la première lauréate récompensée en 2020 pour ses Lettres de Washington Square (Robert Laffont).
2 commentaires
Je n’ai pas encore eu l’occasion de le lire mais ce livre est déjà noté dans mon carnet…c’est bien qu’il ait eu ce prix
je suis d’accord avec toi