Thierry BISAGA et Sandy CAMPART, tous deux spécialistes de l’investissement responsable, sortent leur nouveau livre « Investir responsable – Et si on donnait du sens à nos placements ? » qui décrypte ces placements éthiques à l’heure des grands enjeux sociétaux et environnementaux qui animent la planète.
L'investissement responsable est rentable !
La sortie de ce livre dans le contexte géopolitique actuel prend encore plus de sens et nous interroge un peu plus sur notre responsabilité en tant qu’investisseur et nous montre combien l’orientation que l’on donne à notre épargne peut constituer un levier puissant d’expression et de défense des valeurs qui nous sont chères. Mais aussi que le temps des placements responsables à faible valeur ajoutée est révolu, aujourd’hui ces placements ont une rentabilité financière et morale forte.
Longtemps, l’investissement « socialement responsable » apparaissait comme une cause sympathique mais également comme le plus sûr moyen de perdre de l’argent. Les critères moraux allaient à l’encontre de la rentabilité économique et de la valorisation des patrimoines.
Aujourd’hui, avec notamment l’impérieuse nécessité de la mutation énergétique et le conflit armé au cœur même de l’Europe qui bouleverse les alliances, le paradigme a changé et il devient possible, voire indispensable, de conjuguer rentabilité économique et éthique des investissements. C’est le sens du nouvel ouvrage « Investir responsable – Et si on donnait du sens à nos placements ? » que viennent de publier
Thierry BISAGA, spécialiste de la gestion d'actifs et de patrimoine, élu local et enseignant vacataire à l'université de Lorraine et Sandy CAMPART, enseignant-chercheur à l'IUP Banque Finance Assurance – IAE Caen, membre du laboratoire CREM (UMR CNRS) et du programme émergent « Finance » de la MRSH de l'université de Caen Normandie, aux éditions EMS, Banque-Finance.
L’objectif de cet ouvrage est de clarifier les solutions d’investissements actuellement proposées aux épargnants en réponse à leur quête de sens.
« La gestion en « bon père de famille » pourrait s'étendre à des solutions d'épargne qui financent les grandes transformations sociétales (écologiques, sociales, numériques) et pourrait ainsi être en adéquation avec le système de valeurs de la cellule familiale au prix d'une vision à plus long terme et d'un niveau de risque potentiellement plus rémunérateur », explique Sandy CAMPART, enseignant-chercheur à l'IUP Banque Finance Assurance – IAE Caen de l’université de Caen Normandie.
4 axes d’analyse
Cet ouvrage d’environ 100 pages montre, dans un premier temps, comment l’investissement durable peut redonner au grand public confiance dans la finance tout en répondant aux enjeux des différentes communautés et en permettant de préserver le capital investi.
Dans un deuxième chapitre, il analyse les thématiques porteuses : l’environnement, le social et la gouvernance.
Le troisième chapitre aborde la terminologie, souvent mal connue, spécifique à l’investissement socialement responsable, les références internationales qui structurent les portefeuilles et l’émergence de la labellisation.
Le quatrième et dernier chapitre conclut en répondant aux questions relatives aux pratiques des professionnels de la gestion et à l’étendue de l’univers d’investissement ainsi que sur les perspectives qui s’offrent à l’investissement responsable.