Close Menu
Rainfolk's diaries | Blog littéraireRainfolk's diaries | Blog littéraire
    Facebook X (Twitter) Instagram Pinterest YouTube Tumblr LinkedIn RSS
    Tendance
    • Prix du Livre Nohée 2025 : Trois finalistes en lice pour célébrer la transmission et les liens familiaux
    • Fausto Coppi et la Dame blanche, l’amour interdit qui a bouleversé l’Italie
    • Capucine en danger : un huis clos haletant au cœur de l’imprévu
    • Une pause lecture sur la route des vacances
    • Le palmarès du Grand Prix Poésie RATP 2025
    • L’Ange Rouge – François Médéline
    • Le procès de Spinoza – Jacques Schecroun
    • Lyna Balenga, entre brume et lumière : l’art d’un espoir poétique
    • À Propos
    • Contact
    • Mentions Légales
    • Politique de confidentialité
    • Nos services
    Rainfolk's diaries | Blog littéraireRainfolk's diaries | Blog littéraire
    Rainfolk's Diaries
    Facebook X (Twitter) Instagram Pinterest YouTube Tumblr LinkedIn RSS
    mardi 8 juillet 2025
    • Accueil
      • Lecture
    • Événement
      • Prix littéraires
      • Festival
      • Salon
      • Interview
    • Learn French
      • Magazine
      • Guide
      • Actualités
      • Aviation
    • Roman
      • Thriller
      • Polar
      • Fiction
      • Espionnage
      • Premier Roman
      • Feel Good
    • Bande dessinée
      • Jeunesse
      • Manga
      • Fantasy
    • Nouvelles
      • Poésie
      • Conte
      • Essai
      • Auteur
    • Contact
    Rainfolk's diaries | Blog littéraireRainfolk's diaries | Blog littéraire
    Accueil » Nos vies entre les morts de Yuzu Murikawa

    Nos vies entre les morts de Yuzu Murikawa

    BernieBy Bernie23 mai 2022Updated:7 juin 2025 Roman 4 commentaires5 Mins Read
    Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
    Share
    Facebook Twitter LinkedIn Pinterest Email

    Écrit entre deux pays et deux cultures par Yuzu Morikawa, Nos vies entre les morts dépeint l’intimité de jeunes citadins d’aujourd’hui, confrontés à l’individualisme et mûs par leur désir d’une existence qui fait sens.

    Nos vies entre les morts de Yuzu Murikawa rainfolk diaries

    Nos vies entre les morts : un roman qui plonge les lecteurs dans le Japon d’aujourd’hui où règne l’individualisme, la solitude… et la quête de sens

    Dans moins de cinq heures, j’ouvrirai la porte sur plusieurs décennies d’existence, des objets de toutes sortes avec chacun une histoire que plus personne n’est là pour raconter…

    Elle s’occupe des morts oubliés.

    À Tokyo, Noriko, 31 ans, travaille pour une entreprise spécialisée dans la remise en état des habitations des kodokushi, ces « morts solitaires » parfois découverts des semaines après leur décès. C’est elle qui décide du devenir de leurs effets personnels, une mission dont elle essaye de s’acquitter le plus humainement possible.

    Mais peut-on toujours tenir la mort à distance ?

    Contrairement à son trio de collègues plus jeunes et insouciants, Noriko lutte pour ne pas se laisser hanter par les derniers instants des disparus. Sa solitude, autrefois désirée, lui apparaît de plus en plus comme un enfermement.

    Elle entame alors une liaison qu’elle espère sans implication, pour tenir ses émotions à distance. Jusqu’à ce que le réel, tumultueux et intransigeant, la rattrape.

    Plus qu’un roman, un tableau humaniste d’un Japon que l’on raconte peu

    Loin des images d’Épinal que nous avons parfois sur le Japon, dans « Nos vies entre les morts » Yuzu Morikawa aborde une thématique sociale profonde et sensible, encore peu connue : celle de la solitude des grandes villes et d’un monde vieillissant, loin d’une modernité prospère.

    Une situation d’autant plus d’actualité que, depuis la pandémie de Covid-19, le pays du soleil levant a dû se doter d’un ministère de la Solitude pour lutter contre la vague de suicides frappant son pays .

    Surfant sur la tendance actuelle d’un attrait du grand public et des mass medias pour le Japon, l’auteure nous amène aussi à nous interroger sur un phénomène qui effleure aussi parfois l’Occident : les kodokushi, ces personnes décédées chez elles sans que l’on s’en aperçoive. Comme ce Breton de 80 ans, dont le décès n’a été constaté que 4 mois plus tard , cette Italienne momifiée chez elle  ou ce Nivernais de 35 ans retrouvé trois semaines après son décès.

    La mort, taboue et tenue depuis des décennies à distances de nos existences, fait son retour dans nos sociétés. Au fil des pages, les lecteurs découvrent comment le Japon l’appréhende, entre embarras et respect.

    Yuzu Morikawa pose un regard sans compromis mais non dénué d’optimisme sur nos sociétés individualistes. Elle montre ainsi comment la jeunesse, entre désillusion et débrouillardise, se réinvente en permanence.

    Par la voix de sa narratrice, elle livre aussi un récit sensuel et intimiste, avec une vision de la sexualité crue et émouvante, sans vulgarité ni lourdeur. Son univers singulier, riche en personnages inattendus, nous embarque aussi au cœur d’une histoire d’amour où rien n’est jamais joué…

    Extrait

    « Le nettoyage ou cleaning, comme on l’appelle dans le jargon officiel chez HeavenlyWays – comme si l’usage de l’anglais aseptisait l’opération pour la rendre plus présentable –, de la maison de M. Tatsumi aura duré trois jours complets.

    Dès que HeavenlyWays reçoit un appel pour la prise en charge d’un logement de kodokushi, Koike, Aoyama et moi empruntons la camionnette, ou je les rejoins sur place, le patron faisant rarement le déplacement. Il arrive qu’on croise les services sociaux ou la police quand ils s’éternisent, mais c’est rare. Le corps, lui, n’est déjà plus là. En combinaison protectrice, avec masque et gants, je commence par prendre des photos, lesquelles font office d’état des lieux. Puis Koike et Aoyama repèrent les choses à jeter en priorité – denrées périssables, plantes mortes, animaux morts, ce qui arrive parfois… – pendant que j’observe l’ensemble pour évaluer la quantité de travail que nous allons devoir effectuer.

    Nous découvrons le logement tel que le défunt ou la défunte l’a laissé, et c’est comme si on débarquait au milieu d’un repas ou d’une sieste, avec le sentiment d’interrompre quelque chose. Je ne crois pas aux fantômes, je ne parle pas non plus aux morts. Ils n’ont rien à me dire, on ne s’est jamais rencontrés et ils sont partis. Je me penche au contraire sur ce qu’il reste de vie, je m’attache à la façon dont cette personne pourrait subsister dans le souvenir des vivants. Je traque les marques, les reliefs susceptibles non pas de raconter qui était le défunt, parce que je sais combien résumer une personne à l’endroit où il a vécu ses dernières années peut être réducteur.

    Les intérieurs ne sont que la surface d’une fin de parcours. Les piles de vêtements d’un homme ne disent rien de ce qu’il a été enfant, adolescent, adulte, elles ne racontent rien de ses amours, de ses peines ou de ses bonheurs. Ce qu’il reste des disparus n’est jamais que des restes. »

    Portrait de Yuzu Morikawa, l’auteure

    Portrait de Yuzu Morikawa auteure rainfolk diaries

    Née dans la préfecture de Nara, Yuzu Morikawa vit depuis plusieurs années entre la France et le Japon. Après des études d’Histoire et différents métiers, elle est aujourd’hui traductrice et interprète.

    Écrit directement en français, Nos vies entre les morts est son premier roman.

    Littérature étrangère
    Share. Facebook Twitter Pinterest LinkedIn Tumblr Email
    Previous ArticleL’Oiseau qui avait le vertige – François Cérésa
    Next Article Trois haïkus de printemps et d’été
    Bernie
    • Website
    • Facebook
    • X (Twitter)
    • Pinterest
    • Instagram
    • Tumblr
    • LinkedIn

    Moi, c'est Bernie. Blogueur, Chroniqueur, membre du jury Prix Polar+ du roman noir historique 2024.

    Vous pourriez aimer :

    Fausto Coppi et la Dame blanche, l’amour interdit qui a bouleversé l’Italie

    7 juillet 2025
    Suspense, huis clos mobile et tension psychologique : plongez dans le thriller captivant Capucine en danger de Franck Bonnet.

    Capucine en danger : un huis clos haletant au cœur de l’imprévu

    4 juillet 2025

    Une pause lecture sur la route des vacances

    3 juillet 2025
    L’Ange Rouge – François Médéline

    L’Ange Rouge – François Médéline

    1 juillet 2025
    La vie en dedans - Charlotte Lafon

    La vie en dedans – Charlotte Lafon

    19 juin 2025
    Se méfier de l'eau qui dort - Julia Richard

    Se méfier de l’eau qui dort – Julia Richard

    18 juin 2025

    4 commentaires

    1. biker06 on 23 mai 2022 6h44

      Presque une suite à l’autre article. Je prefere la culture japonaise à la culture chinoise. Pour en revenir au précédent article, j’ai un pote de mon club Harley qui a épousé une chinoise…. Evidement bien plus jeune que lui/ Mais c’est une tradition en Chine pour une jeune fille d’épouser un homme plus vieux…. Bref, elle est installé en France depuis 10 ans et nous en raconte des vertes et des pas mures sur la Chine.
      @+

      Reply
      • Bernie on 23 mai 2022 14h56

        Je suis allé deux fois en Chine, et une amie chinoise m’en a raconté aussi

        Reply
    2. trublion on 23 mai 2022 6h54

      un pays de traditions confronté au modernisme peut souffrir !
      Triste de voir des personnes mourir sans personne pour les soutenir

      Reply
      • Bernie on 23 mai 2022 14h55

        oui c’est triste

        Reply
    Leave A Reply Cancel Reply

    Articles récents
    • Prix du Livre Nohée 2025 : Trois finalistes en lice pour célébrer la transmission et les liens familiaux
    • Fausto Coppi et la Dame blanche, l’amour interdit qui a bouleversé l’Italie
    • Capucine en danger : un huis clos haletant au cœur de l’imprévu
    • Une pause lecture sur la route des vacances
    • Le palmarès du Grand Prix Poésie RATP 2025
    • L’Ange Rouge – François Médéline
    Abonnez-vous

    Saisissez votre adresse e-mail pour vous abonner à ce blog et recevoir une notification de chaque nouvel article par e-mail.

    Rejoignez les 7 884 autres abonnés
    Suivez-nous
    • Facebook
    • Twitter
    • Pinterest
    • Instagram
    • YouTube
    • LinkedIn
    Étiquettes
    Amour Aventure Conte Cosy Mystery Dystopie Enquête Feel Good Littérature étrangère Manga Premier Roman Romance Roman Historique Roman Noir Suspense Témoignage Érotisme
    Bernie
    Bernie

    Moi, c'est Bernie. Passionné de lecture, j'adore découvrir de nouvelles histoires et partager mes coups de cœur littéraires avec le monde.

    Que cherchez vous ?

    Frantastique Apprenez le français

    Catégories
    Facebook X (Twitter) Instagram Pinterest YouTube Tumblr LinkedIn RSS
    • À Propos
    • Contact
    • Mentions Légales
    • Politique de confidentialité
    • Nos services
    2025 Rainfolk's Diaries. Créé par Rainfolk.com.

    Tapez votre recherche ci-dessus et faîtes Entrée. Tapez Echap pour annuler.