« Une Mère étrangère » est un récit unique à deux voix qui explore la puissante expérience de Danièle Laufer et de sa mère. Dans ce texte profondément émouvant, les voix de mère et fille s’entrelacent pour dévoiler une histoire marquée par l’absence d’amour maternel et la survie à l’horreur des camps de concentration.
Un récit à deux voix
Ce livre se distingue comme l’un des textes les plus émouvants que j’aie eu le privilège de lire. Il présente une narration à deux voix : celle de Danièle Laufer, qui a grandi sous le soleil saturé de Casablanca mais dans l’absence d’amour maternel, et celle de sa mère qui, des années plus tard, prend la plume pour dévoiler ce qui a entravé son amour et sa vie.
Peut-on encore aimer après avoir survécu à l’horreur des camps de concentration ? Comment peut-on trouver sa place quand on vient après ?
« Une mère étrangère » est un texte de Danièle Laufer d’une portée universelle qui explore la question de la transmission et de la mémoire traumatique. C’est un récit empreint d’amour, porté par une plume magnifique.
Danièle a 35 ans quand elle réussit enfin à convaincre sa mère d’écrire sur la déportation et son enfermement au camp de Bergen Belsen, pendant la seconde guerre mondiale.
Ce récit à deux voix se déploie dans le souci de transmettre aux générations suivantes et d’éclairer la personnalité d’une femme traumatisée par l’horreur de la guerre, devenue mère sans doute prématurément.
Un très bel hommage et un texte d’une grande force littéraire.
Un récit à deux voix, celles de l’autrice, Danièle Laufer, et de sa mère, sur la transmission et la mémoire traumatique.
Peut-on aimer quand on a survécu à l’horreur ? Comment trouver sa place quand on vient après ? Ce texte autobiographique est une rencontre inespérée entre une mère rescapée des camps de concentration et sa fille qui lutte pour grandir. C’est aussi un récit universel qui sonde la manière d’être au monde après un trauma et son empreinte sur la relation mère-fille.
Danièle Laufer, l’auteur
Danièle Laufer exerce les métiers d’écrivaine et de journaliste, et elle est l’auteure de plusieurs ouvrages acclamés, parmi lesquels on peut citer « Venir après » et « Nos parents ont été déportés » (publiés par les Éditions du Faubourg en 2021), ainsi que « L’Année du Phénix », « La première année de la retraite » et « Le Tako Tsubo, Un chagrin de travail » (parus aux Éditions Les Liens qui Libèrent en 2013 et 2017).
Une Mère étrangère
Danièle Laufer
144 pages
Éditions Bayard ; 2023
À travers ces pages, nous sommes confrontés à des questions fondamentales : peut-on aimer après de tels traumatismes ? Comment trouver sa place dans ce monde lorsque l’on vient après de telles épreuves ? « Une Mère étrangère » transcende l’autobiographie pour devenir un récit universel sur la transmission et la mémoire traumatique. C’est un hommage poignant, porté par une prose exceptionnelle, qui explore la complexité de la relation entre une mère et une fille après une telle épreuve.
10 commentaires
ce sont des souvenirs traumatisants pour les personnes concernés….
Des souvenirs que nous ne voulons plus revoir.
D’ un côté, on peut regretter que le traumatisme existe aujourd’hui encore, mais d’ un autre, on se dit, qu’ il ne faut surtout pas oublier
Le devoir de mémoire est essentiel.
Prête à lire et a faire lire pour ceux qui pourraient oublier.
Exactement.
Je vais le charger sur ma liseuse, le sujet me plaît.
Super.
Ce récit pose en effet ces deux questions essentielles sur l’amour possible ou pas après, et la place de celles et ceux qui suivent. A lire !
Oui, une lecture pertinente.